Edward Taylor Still est en exercice quand survient la terrible épidémie de méningite cérébro-spinale. En quelques jours, la population de la région est décimée, notamment les Indiens de la réserve locale, qui meurent par centaines. Still est au chevet des malades, mais il a le malheur de voir mourir sa propre femme et ses deux enfants. Il a pourtant essayé tous les moyens dont il disposait, à l'époque, pour essayer de combattre le mal, en vain : toutes les drogues employées se sont révélées inefficaces. Une fois son deuil surmonté, sa conscience de médecin et sa foi religieuse le poussent à chercher de nouveaux moyens pour soulager les hommes de leurs maux et de les protéger contre les maladies dévastatrices. Dieu, pensait-il, dans son infinie sagesse, a certainement donné à l'homme, les moyens de se défendre. Il s'agissait, pour lui, de découvrir ces moyens. Il fait exhumer de nombreux cadavres, victimes de l'épidémie de méningite, et se met à disséquer les corps, à la recherche d'anomalie pouvant justifier le décès. Il finit par découvrir que les corps examinés présentent tous des lésions au niveau des vertèbres. Cette constatation va le conduire, dans ses consultations, à s'intéresser particulièrement au dos de ses patients. C'est ainsi qu'il découvre que la plupart d'entre eux souffrent de contractions musculaires. Il suffit de les toucher, aux vertèbres, pour qu'ils crient de douleur. Et il pense qu'un grand nombre de maux, proviennent de ce dysfonctionnement des vertèbres.