Postulation n Après un passage en Libye, Noureddine Saâdi ne compte pas rentrer de sitôt en Algérie. Il se pourrait même qu'il soit reconduit pour une nouvelle année dans le championnat libyen. Son nom a brusquement circulé dans tous les coins de la capitale et fait la une de plusieurs gazettes sportives l'annonçant comme étant le probable entraîneur de l'USM Alger en remplacement de Kamel Mouassa qui a quitté précipitamment le club tout en s'attirant les foudres de guerre de ses dirigeants en raison de certaines vérités dites un peu haut. Mais celui dont le nom revient très souvent est Noureddine Saâdi qui a eu déjà à entraîner le club de Soustara par le passé et avec lequel il avait connu de beaux jours, mais aussi de mauvais, notamment lorsqu'il a dû quitter le navire alors qu'il était premier avec huit points d'avance et douze matchs sans défaite ! Interrogé sur ce regain d'intérêt autour de sa personne, Saâdi s'est dit étonné, lui qui est rentré de Libye depuis plusieurs jours après une bonne saison avec le Ahly Tripoli. «Ce sont plutôt et surtout les journalistes qui m'ont appelé, car je n'ai eu aucun contact officiel avec un quelconque club. En tous les cas, je suis vraiment désolé par ce qui se passe et tous ses entraîneurs qui viennent et qui partent, et qui ne passent qu'un jour sur un banc de touche», dira notre interlocuteur. Et d'enchaîner : «Les seuls contacts officiels que j'ai eus me sont parvenus de clubs Libyens, en l'occurrence Le Ahly de Benghazi et le Nasr qui évolue également dans la même ville. Malheureusement, un problème familial m'empêche pour le moment de répondre favorablement à ses sollicitations. Peut-être que dans un mois ou deux, lorsque ce problème sera résolu et que l'une des offres soit toujours valable, je retournerai en Libye, même si ma priorité va pour le Ahly. Pour ce qui est des clubs algériens, il n'y a rien de concret pour l'instant. Plusieurs supporters de l'USM Alger et même des joueurs, comme Abdouni ou Ghazi, m'ont contacté pour savoir si j'allais opter pour ce club ou pas, mais pas plus. Je vous avoue que j'attends un coup de foudre pour un club avant de m'engager, car je préfère rester au chômage plutôt que d'aller quémander un poste. En Algérie, on a plus tendance à chercher un entraîneur vacataire qu'une compétence pour bâtir un projet sportif.» Lors de notre entretien, Saâdi n'a pas omis de rappeler toute l'estime et toute la reconnaissance qu'il a gagnées en Libye et surtout le titre de meilleur entraîneur de la saison 2008/2009 que lui a décerné la radio de Tripoli, malgré son échec en championnat (3e derrière l'Ittihad et le Ahly Benghazi) et l'élimination en demi-finale en coupe.