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Ramadan estival
«Nuits feutrées» à l'hôtel Safir Mazafran
Publié dans Info Soir le 29 - 08 - 2009

Animation n Sous le thème «Les nuits feutrées», l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda a officiellement lancé ce jeudi les soirées d'animation ramadanesque au profit des familles.
Ces soirées estivales uniques à Alger sont tenues au niveau de la piscine de l'hôtel avec un concept unique et original en plein air où les clients peuvent se baigner aussi. La kheïma traditionnelle, après avoir été relookée avec des lives de guest-stars, accueille aussi des soirées.
Durant ce ramadan estival, un riche programme d'animation est prévu chaque soir où une pléiade d'artistes et de troupes musicales se produiront au bord de la piscine à l'image de Djezma, Djenaoui Africa, Joc Batoury, Harage MC, D'zaïr, Triana d'Alger, BBBlues, Afgate, Castigroove, Imukan, Raïna Raï et bien d'autres encore.
Durant ces soirées animées par des D.J., seront présentés des chants et des danses ainsi que du slam, cette poésie chantée, en vogue actuellement et un one man show. «Les clients qui auront payés leur billet d'entrée, pourront déguster un thé accompagné de kalbellouz et zlabia offerts gracieusement par la maison. Une carte de boissons à des prix raisonnables est également à leur disposition», nous a confirmé Abdelhakim Ghoualem, le directeur commercial de Safir Mazafran. Ils pourront bénéficier aussi de jeux de divertissement (billard, play-station 3,Wii,dominos, cartes...), de projections sur grand écran, de karaoké et de pleins d'autres surprises. A ce sujet, le responsable de l'agence Liberta, Nordine Harani promet des surprises «dont l'une concerne l'invitation d'un personnage du football très connu qui viendra pour une cause humanitaire au profit d'enfants et je n'en dirai pas plus.
Il y aura d'autres personnalités de renom qui seront des invités surprise également», nous a-t-il confié. Avec un décor qui invite au dépaysement, la kheïma traditionnelle verra, pour sa part, des soirées traditionnelles et sahariennes couronnées de boukalate et animées par des concerts live des troupes Ferda, Ouled Hadja Maghnia, M'lemma, Gnawa, Rihat Lebled, El-Kheima et autres, «le tout dans une ambiance folle où se crée une étroite communion entre artistes et clients pour le plus grand bonheur et l'amusement du public» renchérit le responsable de Liberta qui participe pour la 1re fois à un événement de cette ampleur et qui verra la tenue de plus de 60 concerts où plus de 100 artistes défileront durant ces belles soirées ramadanesques.
Notre interlocuteur invite, tous les samedis, les jeunes artistes qu'ils soient chanteurs, humoristes, musiciens, D. J., poètes (slam)..., à monter sur scène pour faire une démonstration de leurs talents.
Pour sa part, la responsable des banquets Amina Miliani nous a informés que ces soirées se poursuivront même après le ramadan. Elle nous a annoncé que l'hôtel Safir Mazafran compte relancer la formule «brunch familial» (petit-déjeuner et déjeuner) au profit des familles et des enfants avec animations, clowns et divertissements.
A signaler que cette première soirée (jeudi) a été animée par la troupe Raïna Raï et le D. J. Chafik qui ont fait danser les estivants. M. Ghoualem a tenu à nous informer que sur chaque billet vendu 50 DA seront versés à SOS village d'enfants.
Lotfi Attar de Raïna Raï
«Rajeunir la musique traditionnelle»
InfoSoir : Raïna Raï a-t-il apporté quelque chose de nouveau à ses «fans» ?
l Raïna Rai : J'enregistre actuellement une suite du raï, un raï hard qui est un nouveau souffle et un espoir pour la musique algérienne traditionnelle à laquelle peu de personnes croient. Raïna Raï a toujours accordé de l'importance au el laloui, au karkabo,au elkellouz autres...
Et les chansons ?
l J'ai fait des reprises de chansons chaâbies telles que Sabhanallah yaltif de Hadj M'hamed Al Anka et andalouses dont Chems elachia. C'est un patrimoine qu'il faut rénover. Et notre troupe le fait déjà depuis 1981.
Raïna Raï est donc une école ?
l Oui, bien sûr. Puisque notre troupe a depuis toujours activé pour rajeunir la musique traditionnelle algérienne (andalouse, chaabie, gnaouie, sahraouie, alaouie...). L'histoire de la musique algérienne contemporaine reviendra à Raïna Raï qui a tout donné à son pays et ramené de la nouveauté depuis plus de 30 ans sur scène. Je sais que nous avons toujours été en avance quant à ce qui se passe actuellement dans le domaine de la musique.
Mais votre style n'a jamais changé...
l Personnellement, j'exerce dans le domaine musical depuis plus de 47 ans. Je crois à des lendemains meilleurs, c'est pour cette raison je suis resté dans mon pays malgré des possibilités de m'installer à l'étranger. Et ce, juste pour que notre histoire reste typiquement algérienne. Notre jeunesse a besoin de son histoire culturelle, mais algérienne.
Vous avez opté pour votre pays pour exercer votre style musical. Que revendiquez-vous ?
l D'abord, ce serait bien d'avoir un syndicat de l'artiste qui permettra à tout artiste algérien de s'exprimer et d'être mieux encadré. L'artiste algérien affronte beaucoup de problèmes et de contraintes. Par exemple, le piratage de ses œuvres qui sont vendues dans toutes les rues et tous les quartiers. Nous voudrions aussi être aidés et encouragés sur le plan travail par l'organisation de concerts et autres.


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