Le sable, un autre élément naturel, fournirait, lui aussi, une thérapeutique. Mais alors que la thalassothérapie est aujourd'hui récupérée par la médecine conventionnelle, la sablothérapie est encore l'objet de polémique. C'est pourtant une méthode de soin ancienne, connue par les peuples qui vivent à proximité des mers et dans les déserts. Il suffit de creuser un trou dans le sable, d'y entrer et de se couvrir entièrement jusqu'au cou, en prenant soin de se couvrir la tête, pour se protéger du soleil. On attribue au sable chaud le pouvoir de soulager les douleurs rhumatismales, notamment l'arthrose et les problèmes circulatoires. En Algérie, la sablothérapie est surtout pratiquée dans la région de Biskra, mais ces dernières années elle a été interdite par les autorités publiques à cause des scorpions qui se réfugient dans le sable et qui causent chaque année de nombreuses victimes. Si la sablothérapie est l'objet de contestations, ce n'est pas le cas du thermalisme ou de l'ensemble de techniques liées à l'utilisation des eaux de sources, notamment les eaux chaudes. Les sources chaudes sourdent d'un sol ayant une température élevée. On les retrouve partout, sur tous les continents et même dans les mers. L'eau est chauffée par l'énergie thermique provenant de la terre ou énergie géothermique. Dans les régions volcaniques, l'eau est chauffée directement au contact du magma. On attribue aux eaux thermales de nombreuses vertus, en fonction de la teneur en minéraux des eaux et de sa température : asthme, douleurs rhumatismales, maladie de la peau, affections digestives, etc.