Résumé de la 27e partie n Les protecteurs de Daniel Home, M. et Mme Elmer, lui proposent de l'adopter et d'en faire leur héritier. Il demande à réfléchir ! Il a écrit à ses amis, les Edy de Lebanon, leur expliquant dans le détail la proposition des Elmer. Il dit qu'il n'a pas encore pris de décision, mais il demande à ses amis de le conseiller, en toute sincérité. En réalité, sa décision est déjà prise : il va décliner l'offre. Il est vrai que la proposition est alléchante, mais Daniel Dunglas Home n'a jamais été tenté par l'argent. Ce que ses protecteurs lui demandent, c'est de renoncer à son identité, de vivre sous un nouveau nom. Or, même si le nom d'Elmer va faire de lui un homme riche, il tient à son nom. Et c'est sous ce nom qu'il veut faire sa carrière. Quelques jours après, il reçoit une lettre des Edy. «Vous devez être très reconnaissant envers M. Elmer de la bonté qu'il vous témoigne, mais prenez garde toutefois de prendre une détermination hâtive que vous auriez peut-être à regretter les uns ou les autres. Pourquoi ne feriez-vous pas votre chemin sous votre propre nom ?» C'est bien la réponse qu'il attendait et qui le conforte dans ses positions. Il va retrouver ses protecteurs. — alors, tu as réfléchi à notre proposition ? — oui ! — que décides-tu ? Il les regarde longuement, avant de répondre. Il connaît leur affection pour lui et il ne voudrait pas les décevoir, mais il doit leur dire la vérité. — je vous aime bien, j'aurais bien vous avoir pour mes parents et, toute ma vie, je vous témoignerai une affection filiale… L'homme et la femme comprennent aussitôt. — tu refuses ! — je ne saurais renoncer à mon nom… — mais pourquoi ? Il ne t'a apporté, jusqu'à présent, que pauvreté ! — mais c'est mon nom ! Il s'arrête, puis reprend. — et puis, il y a autre chose… — qu'est-ce que c'est ? — je vais entreprendre une carrière de médium, on ne manquera pas de me critiquer et même de me salir, alors je ne veux pas mêler votre nom aux scandales ! M. et Mme Elmer comprennent ses arguments. — avec toi, nous aurions eu un bon fils ! — je regrette ! — mais nous continuerons à te soutenir, nous financerons tes études, s'il le faut ! Il secoue la tête. — non, non, j'ai refusé votre proposition, je ne pourrai profiter de votre argent, ce serait immoral de ma part ! — nous serons toujours à tes côtés !