Après le limogeage de Jean-Yves Chay, la famille de la JSMB, notamment les fans, s'attendait à un déclic de la part de leur équipe. Malheureusement, ces derniers ont vite déchanté à la suite de la déroute de leur équipe, vendredi dernier, face à l'USM Blida au stade de Bouira. Une nouvelle défaite, qui vient compliquer une situation déjà corsée au sein de la maison du club de la Cité de Yemma Gouraya, qui risque, avec ce nouveau faux pas de s'effriter un peu plus dans les jours à venir. En effet, cette nouvelle contre-performance est mal tombée pour une équipe qui avait besoin de reprendre confiance, ce qui a mené la direction du club d'ajourner jusqu'après le ramadan l'assemblée générale ordinaire. Pourtant, la JSMB avait réussi un parcours historique la saison dernière en championnat en se classant à la troisième place. Un rang qui lui permet d'accéder à une troisième participation d'affilée à la Coupe de la CAF. Aujourd'hui, les regards ne sont pas tournés vers le côté administratif, mais plutôt vers le devenir de cette équipe. La rumeur qui circule sur la probable démission du président Tiab hante les esprits et tient en haleine tous les amoureux des Rouge et Vert qui redoutent le pire. Le boss de la JSMB a fait beaucoup de mécontents après son soutien au technicien français provoquant la démission d'un bon nombre de dirigeants influents au sein de l'équipe, à l'image du président de section Zahir Tiab et du secrétaire général Redjredj pour ne citer que ceux-là. Devant cette situation de confusion, il risque de jeter l'éponge lui aussi. Un scénario catastrophique qui ne sera pas sans plonger la formation phare de la Cité des Hammadites dans un coma profond. Le président Tiab avait accusé certains joueurs d'avoir levé le pied pour précipiter le départ de Jean-Yves Chay promet de faire des révélations sur le sujet lors de l'AG. Les membres de l'assemblée générale, qui s'attendent à cette éventualité, devront user de tout leur poids pour faire revenir l'homme fort de la JSMB à de meilleurs sentiments et exhorter aussi les démissionnaires à faire de même. Boualem Tiab avait laissé entendre que dans le cas où ses collaborateurs ne viendraient pas à reprendre du service, il ferait appel à d'anciens dirigeants pour intégrer de nouveau le bureau.