Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a procédé, hier, au lancement de deux grands projets d'alimentation en eau potable dans la wilaya de Tizi Ouzou où il a effectué une visite de travail.Le premier est la pose de la première pierre pour la réalisation du barrage de Souk Ntlata d'une capacité de 150 millions de m3 qui viendra en complément pour les wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou, dira le ministre. Par ailleurs, le ministère a annoncé que pour le prochain quinquennat, 19 barrages seront construits au niveau national. Il a en outre affirmé que le taux de remplissage a atteint à la fin de l'été, 62,29 %. Un taux jamais atteint depuis trente ans. Le second projet est le réseau de transfert d'eau du barrage de Taksebtvers la région côtière de la wilaya qui doit être mis en service le 5 juillet prochain, a insisté le ministre qui a ordonné de renforcer leséquipes afin de réduire les délais. Une zone qui connaît des perturbations en matière de dotation en eau. D'ailleurs, en sus de ce transfert, elle bénéficiera également de l'eau de la station de dessalement de Cap Djinet (Boumerdès). Pour la région sud-ouest de Tizi Ouzou qui souffre, elle aussi, du même problème, celle-ci sera raccordée au barrage de Koudiet Acerdoune (Bouira). Le transfert sera mis en service en mars prochain. Ces projets permettront de sécuriser la wilaya de Tizi Ouzou et d'ouvrir des perspectives dans l'agriculture, à souligné Sellal. Restera toutefois à régler le problème de la gestion de la ressource. Une école nationale de management de l'eau sera ouverte à Oran pour former les ingénieurs et les cadres du secteur. Quant à la protection des barrages, un nouveau programme d'assainissement a été mis en place pour les quatre prochaines années et compte la réalisation de stations d'épuration à raison de deux Step par an. Concernant l'interdiction de l'extraction de sable sur certains oueds, le ministre dira que celle-ci est définitive sur les oueds menacés. Par ailleurs, une autorisation écrite du ministre lui-même peut être délivrée pour les oueds ou parties d'Oued qui ne sont pas en danger, dira Sellal, et ce, dans le souci de ne pas bloquer le programme de développement.