Le ministre des Transports Amar Tou a procédé, hier, à l'inauguration du Centre national des permis de conduire (Cenapec), situé dans l'enceinte de l'Institut supérieur de formation ferroviaire (Isff) de Rouiba. Le Cenapec a pour mission l'encadrement des activités d'enseignement de la conduite automobile par la mise en place d'une politique nationale basée sur l'introduction des moyens techniques et pédagogiques nouveaux susceptibles d'offrir une meilleure qualité de formation et perfectionnement des examinateurs et des moniteurs d'auto-écoles. Doté d'un budget d'équipement de 405 millions de dinars, le nouveau centre se fixe également comme objectif l'«organisation des examens de permis de conduire par l'instauration d'un programme national et d'une carte nationale des examens de conduire. Concernant les examinateurs de permis de conduire, M. Tou a fait savoir que son département compte «procéder prochainement à une série de mutations car certains examinateurs ne sont pas toujours honnêtes». Après l'ouverture de ce centre, la prochaine étape consiste, selon lui, en la création de trois fichiers nationaux dédiés aux permis de conduire, aux infractions au code de la route et aux cartes grises. Evoquant les facteurs qui peuvent contribuer à l'avenir à réduire les accidents de la route, en complément de l'action de ce centre, le ministre a mentionné l'ouverture graduelle de l'autoroute est-ouest, l'ouverture des voies express nouvelles, mais aussi le civisme des citoyens et les actions de sensibilisation. Selon ses statistiques, 90% des accidents de la route en Algérie ont pour origine le facteur humain. En outre, les chauffeurs les plus impliqués dans les accidents ont entre 30 et 39 ans (30% des cas) contre 16% pour la catégorie des moins de 20 ans. Les poids lourds (bus et camions) représentent 15% des accidents.