Plusieurs pays africains ont été frappés par les inondations durant l'été dernier et au début de cet automne. Le côté ouest du continent Noir est le plus touché par ces calamités naturelles ayant causé des pertes humaines et des dégâts matériels importants. Depuis le mois de juin, les inondations ont affecté plus de 600 000 personnes et auraient causé la mort de 187 autres, selon le dernier rapport de l'ONU. Des dégâts matériels sont notés avec la destruction de biens personnels et publics tels que les habitations, les cultures vivrières et les infrastructures comme les écoles, les hôpitaux, les routes et ponts. Le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, le Ghana, la Guinée et le Mali figurent parmi les pays les plus touchés. Le Niger est le pays le plus sinistré avec près de 80 000 personnes affectées après les pluies diluviennes du 1er septembre. Au Sénégal, de fortes intempéries ont fait, fin juillet, près de 264 000 de sans-abri et plus d'une centaine de morts. En Gambie, plus de 12 000 personnes ont été affectées par des inondations durant la même période. La Guinée a dénombré, quant à elle, plus de 30 000 personnes sinistrées après les fortes intempéries de début août. Début septembre, c'est le Burkina Faso qui a été touché par d'importantes inondations. La seule ville de Ouagadougou, la capitale du pays, a enregistré 150 000 sinistrés à la suite de fortes précipitations. La Tunisie a aussi été touchée par de fortes intempéries le 22 septembre qui ont causé la mort de 17 personnes et plusieurs blessés et sinistrés. Notre pays a déploré une quinzaine de morts suite à des intempéries ayant touché, durant la deuxième semaine du mois de septembre, certaines wilayas, notamment Biskra, Naâma, El-Bayadh et Biskra. Il faut dire, par ailleurs, que les défaillances, comme le non-aménagement des avaloirs et des réseaux d'évacuation, aggravent considérablement les dégâts dans les pays africains. En l'absence de mesures préventives adéquates, ce continent demeure toujours sous la menace…