Face aux séismes, aux inondations et autres catastrophes naturelles l'homme reste certes impuissant. Cependant, il faut dire que le non- respect des normes techniques parasismiques, l'absence des études de fiabilité de terrain, la triche sur les dosages du béton et des structures métalliques sont autant de facteurs qui peuvent sans doute accentuer l'ampleur des drames et des dommages humains et matériels. Le séisme d'El-Asnam (Chlef) en octobre 1980, celui qui a frappé la région épicentrale de Zemmouri - Boumerdès le 21 mai 2003 , les inondations de Bab El-Oued, celles de la vallée du M'zab sont venus interpeller la conscience de nos responsables. Mais les leçons n'ont pas pour autant été tirées. Les pertes humaines et les dégâts matériels importants engendrés par l'inondation qui a endeuillé la ville de Ghardaïa à la veille de l'Aïd, a démontré, encore une fois, les carences de l'Etat en matière de prévention des risques. Jusqu'à quand ?