Mesure n Les autorités ont fermé plusieurs établissements scolaires privés pour non-respect des lois régissant le secteur de l'éducation. Il faut rappeler qu'en 2006 le ministère a procédé à la fermeture de 42 établissements scolaires privés œuvrant dans l'illégalité. Selon le département de Benbouzid, des mises en garde publiques sur l'obligation de mise en conformité avec les textes de loi ont été exprimées au cours de multiples rencontres d'information avec les responsables des établissements scolaires privés. En dépit de toutes ces rencontres, un certain nombre d'écoles ont persisté à ignorer la loi. Aussi, le président de la République avait menacé de fermer les écoles privées qui ne se conformaient pas à la loi qui définit les contenus et la langue d'enseignement. «Il est tout à fait clair que toute institution privée qui ne tient pas compte du fait que l'arabe est la langue nationale et officielle, et qui ne lui accorde pas une importance absolue, est appelée à disparaître. Nous n'hésiterons pas à retirer l'agrément à ces écoles», avait-il déclaré. En 2007, le ministère de l'Education a retiré l'agrément aux écoles Bendali de Zéralda et Cours Soleil de Chéraga. Le département avait expliqué que l'agrément a été retiré pour non-respect de la réglementation régissant l'enseignement dans les écoles privées, assurant que cette décision a été prise après une longue enquête et plusieurs avertissements écrits et rappels transmis aux gérants des deux établissements mis en cause, leur demandant de tenir compte de la réglementation en vigueur. Il faut souligner que le ministère n'a pas donné de précisions sur la nature des faits reprochés à ces deux écoles. Dans une récente déclaration à la presse, Boubekeur Benbouzid a annoncé la fermeture prochaine de 12 établissements scolaires privés qui ont failli aux dispositions des lois régissant le secteur, comme l'adoption de la langue arabe tout au long du cursus de l'élève. Autre raison invoquée : ces établissements ne respectent pas les normes notamment en termes d'infrastructures. Par ailleurs, la fermeture de plusieurs écoles privées, en 2006, pour cause de non-conformité avec la nouvelle réglementation fixant les conditions de leur ouverture, a été jugée scandaleuse par les parents d'élèves. Ils avaient lancé un appel pressant aux pouvoirs publics pour surseoir à cette décision, le temps de laisser les enfants terminer leur année scolaire dans des conditions normales. Plusieurs élèves avaient dû être transférés vers d'autres écoles privées ou publiques.