L'Inspection académique d'Alger invite les parents des élèves concernés par la décision de fermeture de leurs établissements éducatifs à se rapprocher des écoles dans lesquelles ils désirent inscrire leurs enfants, dans les plus brefs délais, pour permettre aux élèves de poursuivre leur scolarité dans des conditions normales. L'inspection de l'Académie d'Alger a affirmé que 507 élèves des différents paliers de l'enseignement sont touchés par la décision de fermeture de leurs établissements éducatifs privés dans la wilaya d'Alger en raison du non-respect des dispositions légales stipulées dans le décret exécutif n°05-432 du 8 novembre 2005. 231 élèves scolarisés dans 21 établissements éducatifs privés relèvent de l'enseignement primaire, 181 du moyen et 95 élèves de l'enseignement secondaire, a précisé, hier à l'APS le chargé des écoles privées à l'Académie, M. Bouda Boualem. Toutes les dispositions matérielles, organisationnelles et pédagogiques ont été prises au niveau des établissements scolaires publics et privés agréés par le ministère de l'Education nationale afin de faciliter la réinscription de ces élèves et garantir ainsi leur droit constitutionnel à l'éducation, a affirmé le responsable. Dans ce contexte, l'inspection académique invite les parents des élèves concernés par la décision de fermeture de leurs établissements éducatifs à se rapprocher des écoles dans lesquelles ils désirent inscrire leurs enfants dans les plus brefs délais pour permettre aux élèves de poursuivre leur scolarité dans des conditions normales. L'inspection tient, par ailleurs, à rassurer les parents d'élèves que le droit de leurs enfants “est garanti et que leur avenir ne peut être compromis”, a ajouté M. Bouda, précisant que les écoles qui ont été fermées “n'ont déposé, depuis le début de leur activité, aucune demande d'agrément auprès des parties concernées”. Les dossiers d'agrément de cinq établissements privés sur les 21 touchés par la décision de fermeture sont actuellement en phase d'examen au ministère de l'Education nationale, a précisé le responsable. Les établissements fermés ne pourront être rouverts qu'après le règlement définitif de leur situation juridique, a-t-il affirmé. Le ministère de l'éducation nationale a, rappelle-t-on, procédé dernièrement à la fermeture de 42 établissements éducatifs privés qui exercent dans “l'illégalité” à travers certaines wilayas du pays, en application des dispositions organisationnelles et juridiques fixant les conditions de création, d'ouverture et de contrôle de ce type d'établissements. Le ministère a appelé, maintes fois, depuis la promulgation du premier texte juridique portant sur les conditions d'ouverture des établissements éducatifs privés (décret n°04-90 du 24 mars 2004), au respect de la loi et à l'obligation de mise en conformité de ces établissements avec le cahier des charges portant application des programmes officiels et l'enseignement en langue arabe. R. N.