Attention n Devant l'escalade de «violence» verbale de certains médias et responsables égyptiens, la FIFA a adressé une correspondance à la Fédération égyptienne de football (FEF) pour lui rappeler ses responsabilités en prévision du match du 14 novembre. C'est par écrit que l'auguste FIFA a saisi la Fédération égyptienne de football pour l'avertir sur tout risque de débordement en prévision du choc du 14 novembre opposant les Pharaons aux Fennecs du désert, et ce, suite au tapage médiatique fait autour de cette rencontre et les dérapages de certains médias et acteurs de la balle ronde égyptienne quant à leur impact sur les supporters. La FIFA a exigé des responsables et autorités du pays hôte de réunir toutes les conditions nécessaires pour la réussite de cette rencontre événement et de son bon déroulement dans un fair-play exemplaire, à la hauteur de la réputation des deux nations. D'autant que ce rendez-vous va attirer les regards de tous les férus de football à travers le monde car décisif pour un billet qualificatif pour le prochain Mondial en Afrique du Sud. Les supporters algériens, qui viendront en masse (l'on s'attend à plus de 2 000 fans), ne sont pas en reste puisque la FIFA a demandé à ce que ces derniers soient protégés contre toute forme d'agression. Pour sa part, la FEF, et pour bien réussir l'événement, a donné l'organisation de ce match à la même commission chargée de l'organisation de la récente Coupe du monde des U20 qui s'est déroulée en Egypte. Plusieurs journaux égyptiens ont fait état de cette correspondance reprenant un quotidien allemand qui en a fait écho le premier. D'ailleurs, la presse cairote a affirmé que c'est le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua qui est derrière cet avertissement après son dernier passage au siège de la FIFA en Suisse. Et en restant avec la Fédération internationale, cette dernière devrait fixer le lieu de l'éventuel match d'appui entre l'Algérie et l'Egypte, en cas d'égalité parfaite entre les deux sélections, le 5 ou le 6 novembre. Cette décision permettra aux deux fédérations de prendre leurs dispositions à l'avance pour organiser le déplacement dans cette ville qui accueillera cette troisième mi-temps. Côté terrain, la sélection égyptienne est déjà en stage bloqué à Assouan dans un black-out total imposé par le sélectionneur Hassan Shehata et le président de la FEF Samir Zaher qui, lors d'une de ses récentes sorties médiatiques (il ne fait que ça d'ailleurs), a annoncé que la prime de qualification promise à chaque joueur égyptien est de 300 000 dollars, soit 100 000 dollars par but marqué de plus que les Algériens pour espérer décrocher le fameux ticket du Mondial-2010. En attendant, les joueurs de Shehata sont en pleine concentration avant le match amical qu'ils disputeront le 5 de ce mois face à la Tanzanie et qui risque, selon nos dernières informations, de ne pas se dérouler à Assouan en raison du mauvais état du terrain. En effet, il y a de fortes chances que cette rencontre soit déplacée après le rapport établi par le technicien Omar Fahim lors de sa dernière visite des lieux. Ce qui explique d'ailleurs le temps pris par la commission d'arbitrage, présidée par Mohamed Hossam, pour désigner le trio qui officiera ce match qui permettra au sélectionneur égyptien de se faire une idée sur la forme de ses joueurs, d'autant qu'il considère que le choix de la Tanzanie n'est pas fortuit car le jeu de cette dernière se rapproche de celui de l'équipe algérienne (!). Toujours est-il que les Pharaons, et selon les dires du président de leur Fédération, se préparent sereinement pour battre largement l'Algérie, trois à zéro, voire cinq est dans leurs cordes. Que ne débite-t-on pas pour se consoler.