L'équipe nationale des U17 est éliminée du premier tour de la Coupe du monde de la catégorie qui se déroule au Nigeria, depuis le 24 octobre et ce, jusqu'au 15 novembre après sa défaite, la troisième de rang, face à la République de Corée (0 à 2). L'aventure des «petits» Verts de Othmane Ibrir prend ainsi fin sans que ces derniers marquent le moindre point ni le moindre but, terminant à la quatrième place d'un groupe F relevé où l'Italie (première), la République de Corée (seconde) et l'Uruguay (troisième) passent aux huitièmes de finale. Après avoir laissé une forte impression lors du premier match contre l'Italie, où ils avaient la place pour au moins un match nul, les coéquipiers de Cherchar ont vraiment été assommé, ne parvenant pas à revenir lors de leur seconde sortie face à des Uruguayens bien décidés à se reprendre après leur défaite contre les Azzurini. Cette nouvelle défaite a réduit les espoirs des Algériens à un exploit presque impossible devant des Coréens incisifs (il fallait marquer trois buts pour passer) qui ont donné à la logique du terrain toute sa dimension. Les Algériens quittent ainsi la ville de Kaduna où ils ont séjourné durant deux bonnes semaines avec des regrets et des déceptions qui s'inscriront tout droit dans leur cursus de formation et d'apprentissage du très haut niveau. Et au-delà des résultats chiffrés, des analyses et autres enseignements à tirer de cette expérience nigériane, c'est l'avenir de cette sélection des U17 qui sera en débat dans les jours qui viennent car il serait injuste que le travail d'une équipe qui a duré trois ans s'évapore dans la nature. Le sélectionneur (on peut dire entraîneur aussi) Othmane Ibrir l'a déjà déclaré : «Cette équipe doit passer à un autre palier et être prise par un nouveau staff technique pour préparer les futurs U20.» Il faut dire que le produit de la FAF, cette académie mise en place il y a presque trois ans, a fini par porter ses fruits et permis à l'Algérie de renouer avec une phase finale de Coupe du monde des jeunes catégories après trente ans d'absence (les juniors algériens avaient atteint les quarts de finale en 1979 à Tokyo). L'équipe algérienne a laissé une bonne impression, montré un potentiel intrinsèque très intéressant et surtout a énormément progressé en l'espace de quelques mois. L'idéal serait que cette équipe poursuive son travail sur la même dynamique, dans une continuité et une stabilité sans faille, seules garanties pour leur réussite et celle du football algérien.