Le mouvement de protestation au sein des cités universitaires de l?université Djillali-Liabès de Sidi Bel Abbes ne semble pas vouloir prendre fin. Bien au contraire la situation s?aggrave et cette fois c?est au tour de la résidence de jeunes filles 1 500-Lits qui connaît une situation lamentable au point de faire parler d?elle. En effet, l?organisation estudiantine Alliance pour le renouveau estudiantin national (Aren) a entamé une grève illimitée et un sit-in devant cette cité et ce, selon elle, «jusqu?à satisfaction des revendications» des étudiantes. Les étudiants ont également adressé une correspondance au ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans laquelle ils l?interpellent pour mettre un terme aux agissements irresponsables et aux dépassements du directeur de la résidence. Ils ont également demandé l?envoi d?une commission d?enquête pour s?enquérir de la situation qui prévaut au sein de la résidence de filles. Ce mouvement de grève a été observé par l?Aren en contestation aussi du nouveau comité de cité qui, selon le communiqué rendu public, a été choisi avec la complicité du directeur de la cité sans consulter les étudiants, qui le considèrent illégal. De leur côté, les représentantes des résidentes de la cité 1 500-Lits ont tenu, dans leur communiqué rendu public, à dénoncer les agissements injurieux à leur égard du directeur de leur cité durant la grève, et elles se sont également plaintes du laisser-aller du directeur qui, selon leurs dires, autorise des étrangers à accéder à la résidence de filles et néglige les problèmes des résidentes qui prennent de plus en plus d?ampleur.