Résumé de la 31e partie n Rachid est content. Il a demandé la main de Wahiba et sa demande a été acceptée. Il doit maintenant en informer sa sœur qui vit à la campagne. On n'attend pas sa visite. Mais quand il pousse le portail, sa sœur s'écrie. — Rachid ! Ils s'embrassent aussitôt. Sa sœur, Yamina, lui demande aussitôt : — Tu n'es pas malade ? — non, non… — tu nous apportes de bonnes nouvelles de la ville ? — oui, de très bonnes ! Elle le regarde et dit. — c'est bien la première fois que je te vois souriant, depuis la mort de notre mère. — que Dieu ait son âme ! Yamina le prend par la main. — tu ne vas pas rester dans la cour. Entre ! Il entre. — les enfants sont partis à l'école ? — oui, ils seront heureux de te revoir. — et ton mari ? — Belkacem ? Il est allé acheter du pain. Il va rentrer d'un moment à l'autre ! Rachid s'assoit. — le voyage m'a fatigué ! — je t'apporte un café au lait ! — un café, dit Rachid. — j'ai des beignets ! Il sourit. — alors là, je ne dis pas non… ! Elle soupire. — je sais… Où mangerais-tu des beignets, depuis la mort de notre mère. Je sais qu'on en vend en ville, mais je suis sûre que tu ne les achètes pas ! Il sourit. — c'est vrai… ce n'est pas le genre de beignets que j'aime. Elle va à la cuisine, elle apporte le lait, le café et les beignets. — je vais me régaler, dit Rachid. — hélas, si seulement je vivais près de toi, je te ferais à manger… — ne crains rien, je ne meurs pas de faim. A ce moment-là, Belkacem entre. Il est, lui aussi, surpris de voir son beau-frère. — quel bon vent t'amène Rachid. Raconte-nous… — c'est effectivement un bon vent, dit Rachid. Yamina intervient : — laisse-le prendre son café, il nous racontera ensuite… (à suivre...)