Résumé de la 35e partie n Yamina explique à Rachid que la femme qu'il veut épouser ne sera pas tout le temps disponible, mais Rachid lui a fait comprendre qu'il ne changera pas d'avis. Il passe la journée et la nuit chez sa sœur, et le lendemain, de bonne heure, il prend le chemin du retour. Dans la voiture, il pense à cette journée qu'il a passée avec sa sœur, son beau-frère et ses neveux. Ils étaient contents de le recevoir, on a parlé de beaucoup de choses, mais très peu du sujet qui le préoccupait. Yamina, sa sœur, ne semblait pas satisfaite de son choix, mais elle ne l'a pas montré. Après tout, se dit-il, elle changera d'avis, quand elle verra Wahiba et sa famille : elle repartira, très rassurée ! En effet, la sœur change d'avis en voyant Wahiba. Elle s'imaginait une femme dure, elle découvre une femme très douce. Après la demande en mariage, elle la prend à part pour discuter avec elle. — mon frère, lui dit-elle, est un être très sensible ! Wahiba sourit. — je le sais ! — il a toujours été dorloté par ma mère. — je ferai tout pour lui donner l'affection dont il a besoin ! — c'est vrai ? Wahiba lui sourit. — oui ! Yamina l'embrasse. — alors, je partirai rassurée. De retour, à la maison, elle est radieuse. — alors, lui demande Rachid, que penses-tu de Wahiba. — cette fille est merveilleuse ! Rachid sourit. — vous avez parlé ? — oui ! Elle m'a paru très affectueuse ! — c'est vrai ? — oui. Elle te donnera l'affection dont tu as besoin ! — j'espère que vous serez amies ! — bien sûr ! Rachid est très heureux. Les appréhensions de sa sœur semblent s'être dissipées. Quelques semaines après, on célèbre, dans l'intimité, les fiançailles. La date du mariage est fixée pour le début de l'été, après la soutenance de thèse de Wahiba. Yamina et ses enfants viennent s'installer, quelques jours, avant la fête, dans la villa qui sort de sa torpeur. — il y a longtemps qu'on n'a pas vu une telle animation dans la villa, dit Rachid, heureux. Yamina sourit. — Bientôt, elle s'animera des cris de tes enfants ! — tu sais que je n'aime pas le bruit ! — et moi, je veux beaucoup de petits neveux. (à suivre...)