Débat n Cette rencontre scientifique vient en réponse à la menace d'extinction de diverses espèces animales vivant dans les milieux naturels arides et semi-arides. L'étude de la situation de la biodiversité faunistique en zones arides et semi-arides et les voies et moyens de préservation de cette richesse en tant qu'éléments constituants de la biodiversité ont été soulignés hier lors d'un séminaire organisé à Ouargla. Une soixantaine de communications et d'exposés s'articulant autour des thèmes liés aux oiseaux migrateurs en zones arides, la protection des mammifères et des espèces de batraciens des zones humides, ainsi que de la richesse sylvicole, sont présentées lors de cette rencontre scientifique organisée à l'université Kasdi-Merbah sous le thème «La biodiversité faunistique en zones arides et semi-arides». Cette rencontre scientifique vient en réponse à la menace d'extinction de diverses espèces animales vivant dans les milieux naturels arides et semi-arides, a souligné le président du comité d'organisation du séminaire, Bouzid Abdelhakim. Ces espèces sont, a-t-il expliqué, menacées par des facteurs liés notamment aux pratiques humaines, dont la dégradation des espaces oasiens et des zones humides, le braconnage et l'expansion des concentrations humaines au détriment de certains sites naturels, lieux de prédilection de ces animaux. Le conférencier a cité, à titre d'exemple, celui du Chott de Ain El-Beida qui, en dépit de sa classification comme zone humide d'importance internationale, demeure en proie à diverses formes de dégradation menaçant, par conséquent, plusieurs espèces animales et végétales. Mme Samia Bouafia, chef de département des sciences agronomes de l'université de Ouargla, a, de son côté, mis en relief la diversité de la richesse faunistique et floristique des zones sahariennes, au niveau des espaces oasiens, des zones humides, des lacs et Oueds et dans les dunes de sable. «Ces animaux font face à de multiples contraintes écologiques requérant des solutions idoines à même d'assurer leur protection», a-t-elle averti. Plusieurs enseignants et chercheurs d'universités du pays et de France, prennent part aux travaux de ce séminaire de trois jours.