Du «penalty imaginaire» au «vol à Santiago-Bernabeu», le généreux penalty qui a permis dimanche au Real Madrid d'arracher le nul face à Valence (1-1), en match au sommet du championnat d'Espagne de football, a généré une importante controverse, le Real étant à nouveau accusé de bénéficier d'un traitement de faveur. Hier lundi, le quotidien très promadrilène As était le seul à défendre la décision d'arbitrage. Les quotidiens généralistes, plus objectifs sur le Real, étaient, eux, plus sévères. «Un penalty inexistant à la dernière minute (...) apprécié par un arbitre imaginatif», soulignait El Pais. «Un penalty qui ne l'était pas», titrait ABC. Les quotidiens catalans, forcément antimadrilènes, étaient les plus véhéments : «Vol à Santiago-Bernabeu», estimait notamment Sport. «C'était un penalty politique», estimait, pour sa part, le défenseur italien de Valence, Amedeo Carboni. Dans les émissions de radio, les chats (discussions) sur Internet, dans les bistrots et dans les vestiaires, on reparle désormais de la célèbre «légende noire» du Real, accusé d'être «le club du gouvernement».