Ressources n Le parc national est également une immense réserve de plantes médicinales pour le traitement de plusieurs maladies. D'une superficie de 18 550 ha, le parc national du Djurdjura (PND) est à cheval sur la wilaya de Tizi Ouzou et de Bouira. De par ses particularités climatiques et sa richesse faunistique et floristique, il a été classé en 1983 Parc national. en 1991, il y a eu la création de l'Agence nationale de la nature (ANN) sous la tutelle de la Direction générale des forêts (DGF) dont la mission est la préservation de la flore et de la faune ainsi que de leurs biotopes, la conservation des sites archéologiques, spéléologiques et géomorphologiques et le développement des activités de recherche scientifique et de vulgarisation. Par ailleurs, étant une région habitée, l'autre mission est d'assurer pour les riverains un développement rural qui prendra en compte la préservation du parc. Selon les études qui ont été faites, le Djurdjura compte pas moins de 1 100 espèces végétales dont 91 champignons et 52 lichens. Sur les 1 100 espèces, 33 sont protégées telles que le cèdre, le pin noir et le genévrier Sabina. Par ailleurs, 32 sont endémiques au Djurdjura, c'est le cas du pin noir. Le parc national est également une immense réserve de plantes médicinales que les habitants de la région ont, depuis longtemps, utilisées pour le traitement de plusieurs maladies (maux d'estomac, de tête, traitement de blessures…) qu'elles soient humaines ou animales. 151 espèces ont été répertoriées. Pour ce qui est de la faune, la réserve compte 29 mammifères (le singe magot, l'hyène rayée, le chacal, le renard, la belette, la mangouste…) et dont 10 sont protégées telles que le singe magot, le porc-épic et l'hyène rayée. Pour ce qui est des chiroptères, 16 espèces de chauves-souris vivent dans le parc du Djurdjura et parmi lesquelles 4 sont inscrites sur la liste rouge de l'union internationale de la conservation de la nature (Uicn), il s'agit notamment du murin et du rhinolophe. Les oiseaux, qui vivent dans le parc, sont également nombreux, puisqu'on y a recensé pas moins de 121 espèces, parmi lesquelles 18 rapaces protégés par la loi car en Algérie tous les rapaces sont protégés, théoriquement. Le nombre total d'oiseaux concernés par les mesures de protection est de 32. Il s'agit, entre autres, des aigles, du faucon, du vautour, du hibou, de la chouette… Il y a aussi la buse. Selon un forestier, cet oiseau proche du faucon est rare dans le parc. Il niche à une certaine hauteur et quand un prédateur (animal ou homme) s'approche de son nid de 10 mètres, il le quitte pour survoler l'endroit en effectuant des cercles. Ce rapace abandonne son nid si l'homme s'en approche de trop près ou touche à ses œufs ou à ses petits.