Saâdane a tenu à faire une halte, avant d'aborder les aspects liés à la CAN en Angola, pour émettre des réserves au sujet de la programmation de la compétition continentale tous les deux ans, notamment les années de Coupe du monde où il est difficile d'enchaîner entre les éliminatoires (qui se terminent en novembre) et la phase finale qui, elle, débute, la première semaine de janvier. «Les joueurs arriveront fatigués et essoufflés et peuvent même laisser des forces pour la Coupe du monde du fait qu'il reste cinq autres mois de compétition au niveau des clubs. À mon avis, la CAF devrait revoir son organisation et imiter les Européens et les Sud-Américains qui alternent leurs compétitions avec le Mondial.» Ajoutons également à cette critique le problème de libération des joueurs par les clubs employeurs, notamment les Européens qui rechignent à chaque fois en recourant à plusieurs formes de pression pour éviter le départ de leurs éléments à la CAN. Saâdane propose, en tous les cas, que cette compétition soit proposée soit une année avant ou après la Coupe du monde, ce qui laisse une meilleure flexibilité aux sélections de se préparer et de prendre part dans des conditions idéales à cette joute continentale majeure. La question est toujours en débat au niveau de la CAF qui ne veut pas lâcher la périodicité de deux ans, mais qui peut faire l'effort de changer d'année pour être programmée les années impaires.