n Anarchie, non-respect des plans et retard dans la réalisation. Nouredine Moussa, ministre de l'Habitat, n'est pas satisfait de la situation de son secteur dans la wilaya de Tizi Ouzou. Lors de la visite de travail qu'il a effectuée, hier dans la région, où il a procédé au lancement et à la réception de certains projets, le ministre n'a pas manqué de déplorer les retards accusés par le programme des 47 500 logements attendus pour 2009/2010, et qui en est seulement à 35% de réalisation. Quant à l'amélioration urbaine qui a bénéficié d'une enveloppe de 11,8 milliards de dinars, la situation est peu reluisante. En sus d'un taux d'avancement en deçà des attentes, à savoir 35% seulement, les plans présentés pour étude ne sont souvent pas concrétisés sur le terrain. A cela s'ajoute une anarchie dans la construction. Aussi, les résultats attendus par ce programme ne sont pas visibles sur le terrain et pas sentis par le citoyen, pour qui l'État veut offrir un meilleur cadre de vie dans les quartiers et cités. Il demandera que les projets soient dotés d'études sérieuses et précises. Nouredine Moussa rappellera qu'en termes de dotation budgétaire, la wilaya de Tizi Ouzou a été pourtant bien prise en charge avec un montant de 138 milliards de dinars, ce qui la classe en troisième position au niveau national en matière de budgétisation. Le premier responsable du secteur donnera instruction d'accélérer la cadence des travaux en vue de rattraper le retard accumulé. Notons enfin que le ministre s'est rendu à Oued Fali, site qui abritera la ville nouvelle de Tizi Ouzou, où il a procédé au lancement de 600 logements inscrits dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire pour un montant de 1,688 milliard de dinars. Il a également visité le projet des 915 logements (dont 300 sociaux) lancés. Au village Tazrart, dans la commune de Makouda, il a procédé à la distribution de 200 logements sociaux locatifs et à la réception de 164 logements sociaux à Draâ Ben Khedda. Le ministre s'est aussi intéressé au problème des glissements de terrain que connaît la ville de Aïn El-Hammam et s'est enquis des mesures prises pour gérer ce phénomène.