Chiffres n 1 477 artisans et 2 954 travailleurs activent dans ce secteur, dont 155 pour la filière de l'artisanat traditionnel. L'artisanat de production emploie, pour sa part, 544 travailleurs et l'artisanat de service 778. La main-d'œuvre dans le secteur de l'artisanat dans la wilaya a connu ces dernières années une «hausse substantielle», a-t-on indiqué, hier, lundi, à la Direction de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat (Dpmea). Cette même source a signalé une augmentation de 701 travailleurs par rapport à la fin de l'année 2003 où le nombre de personnes employées par ce secteur ne dépassait guère les 776 personnes. Le Fonds national de promotion de l'activité de l'artisanat traditionnel (Fnpaat) n'est pas étranger à cette relance du secteur, a estimé la même source, expliquant que les aides accordées par ce fonds ont permis à de nombreux artisans d'acquérir de nouveaux équipements et, par conséquent, d'augmenter et d'améliorer leur production tout en enseignant les métiers menacés de disparition à de jeunes recrues. Les programmes de développement rural ont permis dans ce contexte la distribution de 28 métiers à tisser pour la relance de l'artisanat du tapis, du burnous et de la kachabia (ou djellaba en laine). La Dpmea a également organisé dans ce contexte une vingtaine de rencontres impliquant les différents dispositifs de soutien à l'emploi, comme l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) ou l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), en plus du Fonds de garantie des prêts aux petites et moyennes entreprises, afin d'expliquer les avantages accordés aux artisans dans le cadre de ces dispositifs. La décision d'exonération fiscale à partir de janvier 2010 et les nombreuses autres mesures incitatives liées à l'exportation des produits du secteur ont, par ailleurs, eu un impact «très favorable» auprès des artisans, notamment les jeunes désireux de se lancer dans l'artisanat d'art, a-t-on assuré de même source. La wilaya de Souk Ahras avait bénéficié en 2007 de deux projets de construction de centres de mise en valeur des métiers de l'artisanat, aujourd'hui «sur le point d'être lancés en travaux, les études techniques ayant été achevées». De nombreux autres projets, dont des maisons de l'artisanat à Souk Ahras et à Sedrata, un centre de valorisation des métiers de l'artisanat à Haddada et un centre d'exposition et de vente à El-Merahna, sont également prévus au titre du plan quinquennal 2010-2014, a-t-on encore affirmé.