Résumé de la 32e partie n Par un après-midi d'orage, Hichem prend son cours supplémentaire chez Malika. Son camarade n'étant pas venu, il se retrouve seul avec elle. C'est lui qui la conduit dans la chambre où ils sont restés blottis l'un contre l'autre, dans le noir. Ils restent là un temps interminable. Puis la lumière revient. Malika a l'impression d'avoir fait un rêve. elle se rend compte alors de ce qui s'est passé. — Mon Dieu ! Hichem tend la main vers elle. — je t'aime ! Elle secoue la tête. — c'est mal ! — pourquoi c'est mal ? je t'aime ! — tu ne sais pas ce que tu dis ! — bien sûr que je t'aime ! — tu dois te lever ! Il se lève. Elle détourne la tête. — c'est… c'est indécent ! Il s'approche d'elle. — je t'aime ! Toi aussi, tu me l'as dit ! — je ne savais pas ce que je disais ! — non, tu le savais… je sais aussi que tu m'aimes ! Elle secoue de nouveau la tête. — tu es trop jeune pour moi ! Il feint de se mettre en colère. — qu'est-ce que l'âge à avoir ? — tes parents… — je me moque de mes parents ! Je veux t'épouser ! — tu es fou… A dix-sept ans, tu penses au mariage ! — et alors, il y a bien des gens qui se marient à cet âge-là… mon grand-père s'est marié à quinze ans ! Alors, dix-sept ans, c'est déjà vieux ! Elle éclate de rire. — tu es fou ! Il rit aussi. — bon, je ne t'épouserai pas maintenant, j'attendrai d'avoir dix-huit ans, la majorité ! — même comme cela, tu seras toujours jeune pour moi. — je me moque de l'âge ! — tu es fou, tu es fou ! Il l'enlace. Elle se laisse faire. — je t'aime. Tu ne vas pas me chasser ? — non… — tu me conduiras quand même au bac ? — oui… — tu m'ouvriras ta porte, à chaque fois que je viendrai ? Elle se contente de pousser un soupir. (à suivre...)