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Festival du court métrage
«Fatah» à Clermont-Ferrand
Publié dans Info Soir le 30 - 01 - 2010

Rencontre n Ce festival est un rendez-vous incontournable pour le genre court-métrage ainsi que pour les différentes sections qu'il propose.
Le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand (France), prévu du 29 janvier au 6 février, présentera une manifestation «Regard sur l'Afrique» devant permettre aux cinéphiles et aux spécialistes de découvrir les tendances actuelles de ce genre filmique dans le continent noir.
Fatah, court métrage algérien réalisé par Abdenour Ziani en 2008, est sélectionné pour la compétition officielle. D'une durée de 13 minutes, le film brosse le portrait de Fatah, un poète de notre temps, solitaire et mélancolique, qui fait face aux difficultés de la vie et préfère la résistance à la capitulation.
«Il y a dans Fatah une partie de moi, explique le réalisateur, il m'intéresse à plus d'un titre : c'est un ami, il est aussi un véritable miroir, c'est-à-dire à chaque fois qu'on est ensemble, il me renvoie un tas de douleurs, un tas de soulagement en même temps. Il est le reflet de ma propre histoire», dit Abdenour Ziani. Considérant son film comme un essai, il souligne : «Je compte l'approfondir et développer le personnage pour lui conférer plus de teneur et de profondeur.» Interrogé sur le personnage en question, le réalisateur dira : «à travers Fatah, il y a une série de portraits de personnes ayant su résister dignement à la décennie noire, je pense aux infirmières, aux institutrices, aux travailleurs de chantiers, aux paysans, en somme aux petites gens.» Et de reprendre : «Si l'Algérie a pu rester debout et faire face aux épreuves, c'est beaucoup plus grâce à ces gens-là, à ces anonymes qui ont résisté sans attendre quoi que ce soit en contrepartie.» Fatah est un documentaire, un film à travers lequel le réalisateur s'en va capter le réel. C'est un film du réalisme et du vécu. S'exprimant sur pareil choix, c'est-à-dire les raisons qui l'ont motivé à aller vers le réel, plutôt que vers la fiction, Abdenour Ziani dira : «Au fait, je ne suis pas un partisan du cinéma pour le cinéma. Je suis pour l'image comme arme, comme véritable miroir.»
Abdenour Ziani est un acteur social, il milite depuis toujours dans des mouvements associatifs, notamment à caractère culturel. Il continue d'animer des ciné-clubs, car, dit-il, «je me rends de plus en plus compte qu'un film peut servir de prétexte à un débat et à un échange». Il s'aventure plus tard dans la réalisation vu son expérience des ciné-clubs, seulement parce que «je voulais raconter des histoires avec des images et cela à travers le documentaire qui s'avère être le cinéma du réel. Il est plus cru, plus proche de la réalité, c'est un véritable miroir». Toutefois, Abdenour Ziani reconnaît que la réalisation d'un documentaire est difficile : «Le documentaire est un cinéma du réel, et ce genre de cinéma est plus difficile et complexe à réaliser, car il faut savoir chasser des situations, comme on n'a pas le droit de tricher. Il faut savoir capter des émotions et illustrer les sensibilités.»
l Abdenour Ziani, qui n'est partisan ni du spectacle ni de l'événementiel, déplore le manque de lieux de projection. «Il y a très peu de salles de cinéma, dit-il, celles qui sont fonctionnelles sont dans un état lamentable, d'où la nécessité de les réhabiliter et d'en construire d'autres pour promouvoir le 7e art.» Quant à la production, Abdenour Ziani, qui regrette l'inexistence d'écoles de cinéma favorisant et assurant la formation, déplore, en outre, qu'elle soit épisodique, voire occasionnelle. «On est dans la consommation plutôt que dans la production.». Et d'insister : «Il est temps, aujourd'hui, de commencer par construire notre propre regard, regard qui nous est destiné, et par raconter notre histoire par l'image, afin de réagir contre le regard de l'autre dirigé sur nous et l'image fausse qu'il se fait de nous.» Abdenour Ziani déplore que certains réalisateurs «construisent un regard intérieur, regard cependant destiné à la consommation extérieure».


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