Les recettes d'exportation de la société nationale des véhicules industriels (Snvi) ont atteint les 80 millions de dollars pour les six années de 2003 à 2009. Les pays d'Afrique de l'ouest, notamment le Gabon, le Burkina Faso, la Zambie, le Congo et le Sénégal ont importé, à eux seuls, des engins pour un montant de 30 millions de dollars et continuent de commander d'autres engins. Ces pays reconnaissent et apprécient la qualité des produits, mais aussi les prix concurrentiels pratiqués par cette entreprise publique qui connaît une relance importante de ses activités ces dernières années. En donnant ces chiffres, en mars dernier, le premier responsable de l'entreprise, Mokhtar Chahboub, avait insisté sur la nécessité du renforcement des exportations, d'autant que les différents types d'engins ont acquis une certaine notoriété. Outre ces pays, les exportations de la Snvi couvrent également les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Les ambitions de cette entreprise nationale ne s'arrêtent pas là, puisque d'autres pays africains ont déjà affiché leur intérêt et une autre opération d'exportation pour un montant supérieur à 30 millions de dollars est programmée pour cette année. Toutefois, des contraintes liées au financement des exportations entravent quelque peu les démarches. «Nous avons sollicité une aide de la Banque africaine de développement (BAD) pour contribuer au financement de cette opération», avait expliqué le P-DG de la Snvi. Lire demain notre dossier : «Santé publique : le marasme»