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Abderahaman Aïdoud
L?imaginaire en mouvement
Publié dans Info Soir le 24 - 02 - 2004

Peinture Le centre culturel Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne abrite l?exposition de l?artiste peintre Abderahaman Aïdoud, dont l?intitulé est «Les sens renversés».
L?artiste offre à l?observateur une ?uvre picturale fantastique, une ?uvre profonde dans laquelle le regard est happé, plongeant à l?intérieur de l?océan pictural impressionnant et prodigieux, il sombre dans ses fonds abyssaux. Au cours de cette plongée dans ces contrées relevant de l?abstraction et de l?énigmatique, chacun découvre avec étonnement et fascination un univers grandiose, une vie, une existence, un univers à part, conçu à l?image de son imaginaire. Cet imaginaire n?est autre que la réalité extérieure, effective? Une existence matérielle perçue autrement par l?artiste, selon sa poétique et son émotivité, remodelée par son psychisme, revêtant ainsi un réalisme onirique.
Que cherche à dire l?artiste à travers chacun de ses tableaux ? Cherche-t-il à affranchir une pensée ou à faire ressentir une sensation ? Serait-ce une peinture de l?inattendu, de l?instantané ou une composition réalisée par un esprit obtempérant à la mesure et au calcul ? Tant de questions assaillent l?esprit sur le contenu des créations de Abderahaman Aïdoud.
D?abord, la peinture de Aïdoud est une image dans laquelle viennent se constituer des lignes, des tracés, des encoignures, des taches, des creusets, des extrémités, des lieux, des alentours, des perspectives, des dimensions et bien d?autres configurations, toutes venant définir l?espace hanté par une présence, celle de l?artiste. En fait, l?image que l?artiste présente à l?observateur est une topographie de son imaginaire, de cet univers enfoui dans son mental et qui, peu à peu, a pris forme sur la surface de son tableau. Une géographie que l?on observe, que l?on examine et que l?on essaie de comprendre. Il est vrai que la peinture de Aïdoud n?est pas fossilisée, centrée sur une seule lecture ; elle offre, bien au contraire, des interprétations diverses de ce que l?observateur perçoit, ressent. Cela se fait donc selon la sensibilité et le regard de chacun, et chacun est libre d?interpréter la composition picturale, de la lire selon son vocabulaire, son langage.
Les ?uvres exposées au centre culturel Aïssa-Messaoudi sont basées sur un jeu formel, c?est-à-dire qui joue sur la forme : notre regard perçoit certes des allures, mais qui ne sont pas nettes, précises, manifestes ; elles se diluent, se défigurent, se métamorphosent, elles se meuvent dans l?espace, car l?espace lui-même est changeant, il se transfigure selon notre perception du moment.
Aïdoud est un peintre de l?imaginaire, un concepteur d?images, d?existence virtuelle, modélisée et reproduite sur une impression, un souvenir? Cette présence, cette matérialité est faite de couleurs sombres, froides ; de ces tons sépulcraux jaillissent une chaleur, une gaieté, voire la lumière qui éclaire les fonds picturaux et donne vie à toutes les composantes de l?image.


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