Résumé de la 17e partie n On fouille la maison du frère aîné à la recherche du trésor qu'il a subtilisé au père, mais on ne trouve rien. Le frère cadet, sa femme et ses filles sont constamment à l'affût. Ils veulent surprendre le frère aîné en train de dépenser inconsidérément de l'argent, ce qui serait la preuve qu'il détient le trésor. Mais le frère aîné va tout faire pour montrer qu'il est plus pauvre qu'on ne le croit : c'est à peine s'il achète des aliments et il va partout, vêtu de haillons. — Il affecte la misère, dit sa belle-sœur. — Il est plus malin que nous le croyons ! Mais elle ajoute : — Mais je saurais me montrer plus maligne que lui ! En effet, depuis quelques jours, elle essaye un moyen de découvrir le trésor que son beau-frère cache. Elle a envisagé plusieurs stratagèmes, finalement elle en découvre un. Un soir, après le souper, elle annonce à son mari et à ses filles qu'elle a trouvé un moyen d'accéder au trésor. — Ni tes menaces, dit-elle à son mari, ni les tentatives du cadi n'ont abouti, mais je crois avoir trouvé un stratagème ! — Nous t'écoutons, dit le mari. — Les hommes ayant échoué, il faut laisser les femmes agir ! — Je ne comprends pas ! La femme explique. — Il faut être tout le temps derrière ton frère, le surveiller sans relâche, là où il va : il finira par se trahir et nous indiquera lui-même la cachette sans le savoir… Le mari hausse les épaules. — On n'arrête pas de le surveiller ! — Il faut le surveiller aussi chez lui ! — Mais pour cela, il faudra s'y introduire ! tu devines qu'il ne laissera personne, hormis ses proches, entrer chez lui ! La femme sourit. — Justement, il faut en faire partie ! — Je ne comprends pas ! — Gros bêta, tu introduiras tes filles chez lui ! L'homme ne comprend toujours pas. — Il ne les laissera pas entrer ! — Pas si elles deviennent ses belles-filles ! Il comprend enfin. — Tu veux les marier à ses fils ! — C'est ça : une fois chez lui, elles pourront le surveiller sans cesse. Là où il ira, il les trouvera. Et dès qu'il voudra voir «son» trésor, elles sauront où il le cache. — Il faudra d'abord qu'il demande nos filles en mariage pour ses fils ! La femme sourit. — ça, c'est mon affaire ! (à suivre...)