Résumé de la 32e partie n Ali essaye le pouvoir que le poisson djinn lui a conféré : il a réussit à obtenir tous les aliments qu'il a demandés ! Ali amarre sa barque et les bras chargés de poissons, de fruits et de légumes retourne dans sa masure. Avant même d'y entrer, il entend des gémissements. Ce sont ses enfants qui crient famine. Leur mère, désespérée, leur dit : — Je n'ai rien à vous donner ! Les enfants pleurent. — Nous avons faim ! La mère essaye de les consoler. — Ayez confiance dans la providence, votre père, qui est parti à l'aube, va peut-être revenir avec quelque chose… C'est à ce moment-là que Ali, très ému par ces propos, ouvre la porte. Les enfants poussent des cris. — Père est de retour ! La mère, elle, soupire. Car, très souvent, son époux revient bredouille. Ce serait une chance qu'il ait pris du poisson ! — Mes pauvres petits… Mais les enfants, eux, regardent surtout les bras de leur père, chargés de victuailles. Beaucoup de nourriture, comme ils n'en ont jamais vu ! — Nous allons manger ! L'épouse est surprise. Elle se lève et va vers son mari. — D'où ramènes-tu tout cela ? — C'est une longue histoire… Mais avant de te raconter ce qui s'est passé, donne à manger aux enfants ! La femme ne se le fait pas répéter deux fois. Elle prend le poisson et le prépare, elle utilise aussi les légumes pour faire une soupe. Bientôt le fumet du poisson et l'odeur de la soupe remplissent la masure. — Venez manger ! Les enfants se précipitent. — Va manger, toi aussi, dit la femme, tu n'as rien pris, depuis hier ! — J'ai mangé, dit-il La femme le regarde avec curiosité. — Où as-tu mangé ? — Il est temps de te raconter ce qui m'est arrivé ! Et il lui raconte l'histoire du poisson génie. «Je suis resté longtemps sans rien prendre, puis, tout à coup, quelque chose s'est mis à frétiller dans mon filet… je l'ai tiré, et j'y ai découvert un gros poisson… j'ai pris ma cognée pour l'abattre, mais le poisson s'est mis à parler… il m'a supplié de le remettre à l'eau… Il m'a alors avoué être un djinn… j'ai eu peur, surtout qu'il s'est mis à me menacer, mais j'ai eu la présence d'esprit de penser que ce djinn, je le tenais. J'ai accepté de le relâcher s'il me donnait quelque chose en échange. Il m'a promis bien des choses, mais j'ai refusé jusqu'à ce qu'il m'accorde le pouvoir d'obtenir tout ce que je souhaiterais ! Alors j'ai demande ces victuailles et elles ont surgi…» (à suivre...)