Résumé de la 65e partie n Pour une fois, le pauvre pêcheur revient à la maison, les bras chargés de victuailles. Mais sa femme veut plus ! — Il faut demander de l'or ! Ali regarde sa femme. — je n'y ai pas pensé ! — c'était cela qu'il fallait demander ! — alors, demain, quand je retournerai en mer ! Mais la femme insiste. — non, nous allons y retourner maintenant ! — je suis fatigué ! — tu ne vas pas laisser passer l'occasion ! Ali soupire. — alors, je vais partir… — je viens avec toi ! — ce n'est pas nécessaire… Je saurai me débrouiller ! — non, non, je viens avec toi… Je te dirai ce qu'il faudrait demander. Ali, accompagné de son épouse, retourne à sa barque. Tous deux prennent la mer et Ali arrive à l'endroit où il a trouvé le poisson. — c'est ici ! — alors, tu vas formuler ton vœu ! — que veux-tu que je demande ? — demande une bourse pleine d'or ! Ali se concentre et lance : — je veux une bourse pleine d'or ! Aussitôt une bourse surgit. La femme s'en empare et l'ouvre. Elle pousse un cri. — oh ! je n'ai jamais vu une telle quantité d'or ! Elle serre la bourse entre ses mains. — nous allons partir ! — non, non, demande une autre bourse pleine de pierres précieuses ! — nous sommes suffisamment riches, dit Ali. — je veux les pierres précieuses. Alors Ali fait un autre vœu. Des pierres se mettent à pleuvoir sur la barque. — nous allons rentrer, dit Ali. L'épouse, que l'or et les pièces précieuses ont étourdie, accepte de rentrer. — nous allons quitter notre chaumière… Nous allons acheter une grande maison en ville… Finie la misère ! — c'est Dieu qui a mis sur ma route ce génie ! — qu'Il en soit remercié ! Quand le couple arrive devant la masure, l'épouse dit avec du mépris : — nous n'allons plus habiter ici ! Le jour même, le pêcheur achète une maison en ville (à suivre...)