Résumé de la 27e partie n Sadjia se confie à son cousin Nadir qui la raccompagne, ainsi que les enfants, chez ses beaux-parents. En cours de route, il s'arrête. Il rit en voyant les enfants gambader dans les champs. — ils se défoulent ! Sadjia soupire. — ils ont été traumatisés par le séisme. — alors, il faut les laisser s'amuser. Ils font quelques pas ensemble. — voilà longtemps qu'on ne s'est pas vus. Elle baisse les yeux. — quand je suis revenu de l'étranger, j'ai demandé de tes nouvelles … J'ai appris que tu t'étais mariée. tu devines mon désarroi… Sadjia ne répond pas. — j'ai souffert. Ils continuent à marcher. — le temps a passé, et je garde toujours une plaie au cœur. Sadjia lève le regard vers lui. — tu es resté trop longtemps absent. Il secoue la tête. — tu savais que j'allais revenir à la fin de mes études ! — tu ne m'avais fait aucune promesse ! — tu savais que je t'aimais ! Elle baisse les yeux. — pourquoi as-tu accepté de te marier ? — je n'allais pas t'attendre éternellement ! Elle le regarde et lui lance avec colère. — tu ne m'as jamais écrit ! — mais il était question qu'on se marie… Tu me l'avais promis quand nous étions au lycée ! — tu es parti à l'étranger. Pourquoi ne pas me l'avoir rappelé avant de partir ? Je t'aurais attendu sans aucun problème ! — je croyais que tu le comprendrais ! Elle insiste. — tu ne m'as fait aucune promesse ! Il se tait, à son tour. Sadjia le prend à partie. — c'est ta faute ! Il baisse les yeux. — tu aurais dû m'attendre. — moi, j'aurais attendu, mais mes parents, eux, ne voulaient pas. Quand Mourad s'est présenté, ils lui ont accordé ma main ! — mais tu as accepté ! — je ne voulais pas, moi non plus, rester vieille fille ! — moi, je ne me suis pas marié ! (à suivre...)