Résumé de la 40e partie n Ayant appris que sa fille a été hospitalisée, Mourad fait le voyage pour la voir. La fillette voudrait retourner chez elle. Comme c'était prévu, c'est Nadir qui les raccompagne. Assis à l'avant, Mourad remercie encore le médecin. — Tu ne m'as jamais dit que tu avais un cousin médecin, dit-il à Sadjia. — Nous n'avons pas eu l'occasion d'en parler, dit la jeune femme, gênée. Meriem intervient. — Tonton Nadir est très gentil, il nous a promenés, Tarik et moi ! Mourad sourit. — Ah, bon… — Oui, nous avons cueilli des fleurs ! Sadjia se croit obligée de donner des explications. — C'est quand nous sommes revenus de chez moi que la voiture de Mohammed est tombée en panne, alors, Nadir nous a raccompagnés… Nous nous sommes arrêtés en route ! — Meriem et Tarik ont gambadé comme des cabris… dit Nadir. — Nous avons cueilli des fleurs, dit Meriem. — Tu t'es bien amusée, je suis content, dit Nadir. Et il ne dira plus rien jusqu'à l'arrivée. Il remercie encore Nadir. — Merci pour ce que tu as fait ! — Je suis content que Meriem soit rétablie. Passez me voir demain ; je l'examinerai ! Il s'adresse à Sadjia. — Tu veux que j'apprenne à ta mère ce qui s'est passé ? C'est Nadir qui répond. — Ce ne sera pas nécessaire, elle s'inquiéterait pour rien. Il se tourne vers sa fille. — Tu veux que je te porte ? — Non, non, je peux marcher ! Elle sort de la voiture. Il la suit. Comme Sadjia ne bouge pas, il lui crie. — Tu vas rester là, toi ? Elle rougit, dit au revoir à Nadir et le rejoint. Omar est très embarrassé. — Tu veux entrer et prendre un café ? — Non, non, une autre fois ! Il monte dans la voiture et démarre. Le portail de la maison s'ouvre. C'est Taos, la mère de Mourad, qui l'ouvre. — Ah, petit diable, tu es de retour ? Meriem baisse la tête. — Si tu n'avais pas mangé de mûres, tu ne serais pas malade ! Petite gloutonne ! — La fillette réagit violemment. — Je ne suis pas une gloutonne ! — Attention, ne me mange pas ! Mourad intervient. — Ne parle pas de la sorte à ta grand-mère ! — Hélas, mon fils, tes enfants ne sont pas commodes… On voit bien de qui ils tiennent ! (à suivre...)