Fait n Voici une histoire qui dépasse tout entendement. Il s'agit d'un père de famille résidant à Sétif victime de tentative d'enlèvement de son enfant. Sa relation avec son ex-concubine remonte à l'an 2001, à l'époque où il se déplaçait constamment en France pour des missions de travail. Il avait donc le temps d'établir une relation profonde avec cette femme de nationalité française rencontrée au cours de l'une de ses missions. En tant qu'industriel, il faisait souvent la navette, puisqu'il gérait une petite unité de production en Algérie. Au début, tout allait bien entre eux, ils ont même eu un enfant. «Cette femme devait être la femme de ma vie, et nous devions officialiser notre union en 2006», nous a-t-il confié. Cependant, il n'y a jamais eu de mariage officiel, ni acte de mariage, ni papier, rien qui puisse prouver qu'un jour la garde reviendrait à l'un deux. Peu à peu, leurs rapports se dégradent. Son ex-concubine le trompait, profitant de son absence lorsqu'il se déplaçait en Algérie. «Derrière mon dos, mon appartement était un lieu de débauche, imaginez tout ce que cela pouvait produire comme effets négatifs sur l'éducation de mon enfant. Cette femme me faisait croire qu'elle était intéressée par nos coutumes, mais en réalité, elle rejetait tout ce qui fait de moi un Algérien fier, attaché à ses traditions, à sa religion et à son pays.» Plus grave encore, il nous révélera que «dès la naissance de l'enfant en décembre 2003, elle a même refusé que ma famille et moi-même puissions l'approcher, ou même qu'il parle ou côtoie des Arabes». En mai 2006, il retourne définitivement en Algérie avec son enfant après le consentement de son ex-concubine, il se marie, et inscrit sa fille dans une école coranique. Depuis ce jour, sa vie a tourné au drame. Sa femme a déposé plainte contre lui, un mandat d'arrêt européen lui a été adressé. Il s'est fait arrêter à la douane de Oum Tboul à El-Kala (Annaba), alors qu'il était en voyage avec sa famille. Il a été placé sous contrôle judiciaire. En 2008, ce fut la première tentative d'enlèvement «maquillée» : la plaignante arrive en Algérie avec son avocate franco-israélienne, après avoir réussi à avoir une ordonnance de visite pour une durée d'une semaine, et ce, sans que la victime soit convoquée ou prévenue. Accompagnée des gendarmes et d'un huissier de justice, elle se rend chez lui, provoquant une véritable panique au sein de sa famille. Une fois acquis le droit de visite, elle a promis de ne plus jamais venir perturber l'enfant. Elle retourne en France, mais 4 jours après, le père de cet enfant est surpris de recevoir l'huissier de justice, lui apprenant qu'une procédure de remise de l'enfant est engagée par cette femme. Elle n'a pourtant ni acte de mariage ni aucune pièce d'identité concernant l'enfant. «Ma fille est Algérienne et musulmane», a-t-il répondu. En juin 2009, il a été à nouveau arrêté à Ras El-Oued (Sétif), un mandat d'arrêt a été lancé contre lui, et l'affaire est devant la justice. «J'ai les preuves contre cette femme qui vient en Algérie avec l'intention de corrompre tout le monde et pour tenter d'enlever cet enfant par n'importe quel moyen.»