Inter Milan - FC Barcelone, c'était hier au stade Guiseppe-Meazza, pour la première demi-finale de la Ligue des Champions. A l'issue d'une très belle prestation, les joueurs de José Mourinho se sont logiquement imposés sur leur terrain (3-1). Après une bonne entame, les Italiens se procuraient la première occasion par Eto'o qui était trouvé aux 25 mètres plein axe et plaçait une puissante frappe croisée du gauche qui obligeait Valdes à repousser devant sa ligne. Milito récupérait ensuite le ballon, mais ne trouvait pas le cadre sur un tir croisé (18'). Lucio perdait ensuite la balle dans sa moitié de terrain et Maxwell s'infiltrait le long de la ligne de touche côté gauche avant de repiquer dans l'axe pour servir Pedro en retrait. L'Espagnol ouvrait la marque d'un joli plat du pied aux 16 mètres (19'). Les locaux ne baissaient pas les bras et égalisaient finalement par Sneijder, qui plaçait une puissante frappe sur la droite de Valdes après un bon service de Milito (30'). En seconde période, Cambiasso récupérait le ballon aux 50 mètres et lançait rapidement Milito côté droit. L'ancien joueur du Genoa s'infiltrait aux abords de la surface et servait Maicon en retrait qui trompait le portier catalan (48'). L'inter faisait le break par Milito qui ne manquait pas sa tête à bout portant (61'). Le match retour aura lieu dans huit jours en Catalogne. Zanetti :«Nous avons réalisé un très grand match» l Javier Zanetti était ravi de la victoire de l'Inter sur le FC Barcelone (3-1) à San Siro, en demi-finale aller de Ligue des Champions. «Maintenant, on y croit. On a disputé un très grand match ce soir, et notre réaction après le but de Barcelone m'a plu. Ce n'était pas facile de réaliser une performance comme la nôtre face à une équipe aussi bien organisée. Au retour, il nous faudra réaliser un autre match comme celui là», a déclaré Zanetti après la rencontre. Pandev : «Ce n'est pas encore terminé» l «Il nous reste un match très difficile à Barcelone. On a vraiment tout donné et on y a toujours cru, même après leur but. On a gagné, et c'est mérité. Les Barcelonais pratiquent un football spectaculaire, et techniquement, ils sont tous bons. Mais nous, on les a énormément pressés comme le voulait l'entraîneur. Et je crois qu'on l'a bien fait. Le Barça avait une bien meilleure possession de balle, mais on était bien en place. On a montré qu'on était une grande équipe et qu'on pouvait rivaliser avec tout le monde». Mourinho : «On peut perdre 10-0 au Camp Nou» l Le coach portugais de l'Inter déplore le fait que des joueurs du Barça aient attaqués l'arbitre dans le tunnel de San Siro à la fin du match. «Nous ne sommes pas encore en finale. Je ne suis pas tellement heureux car ils ont marqué. Nous étions pourtant préparés. Je voudrais dire quelque chose à propos des joueurs du Barça. Ils devraient dire que l'Inter a été plus fort, mais au lieu de ça, ils ont attaqué l'arbitre dans le tunnel ! Ont-il déjà oublié Ovrebo la saison dernière. Ils n'ont pas très bonne mémoire décidément. Maintenant, nous allons à Barcelone et nous pourrions y perdre 10-0. Mais si l'Inter ne remporte pas la C1 cette saison, il le fera la saison prochaine», a expliqué José Mourinho. Guardiola : «A Barcelone, les minutes seront très longues» l Le coach catalan a averti José Mourinho et les siens, au Nou Camp, et malgré leur substantielle avance, les Interistes n'auront aucun confort. «C'est une demi-finale de C1 et c'est normal que ce soit difficile, c'est clair. Mais à Barcelone, nous essaierons d'en marquer deux, ou plus. A Barcelone, 90 minutes passent très lentement. Nous n'avions pas la possibilité de faire circuler le ballon comme à l'accoutumée. L'Inter est une bonne équipe, mais chez nous ce sera différent». Ibrahimovic : «Nous n'avons pas développé notre jeu» l «L'Inter a très bien joué et nous ne sommes pas parvenus à développer notre jeu. Mais le retour se disputera chez nous et ça peut être tout autre chose. On peut marquer un comme cinq buts, c'est ça notre grande qualité. Et puis on a marqué un but à l'extérieur, c'est très important. Je suis confiant». Puyol et Stankovic suspendus l Averti dès le début de la seconde période à San Siro, Carles Puyol sera suspendu pour le match retour entre l'Inter Milan et Barcelone. Le retour des vestiaires est délicat pour le Barça à San Siro. Non seulement les Catalans ont encaissé un deuxième but (2-1), mais en plus, ils ont perdu Carles Puyol pour le match retour. Averti pour contestation, le capitaine espagnol sera suspendu dans une semaine au Nou Camp. Tout comme Stankovic en face pour une biscotte en fin de match. Piqué tacle l'arbitrage l Le défenseur du Barça n'a pas aimé la prestation du trio arbitral lors du match contre l'Inter mardi. «On pourra tous voir à la télé que Milito était hors-jeu sur son but et qu'il y a une faute sur Messi avant celui de Maicon. Le Barça n'est pas aidé par l'arbitrage. Au retour j'espère que l'arbitre sera impartial», a commenté Gerard Piqué après la défaite de Barcelone contre l'Inter Milan (1-3) mardi. Les joueurs du Barça ont regardé «Invictus» l Le FC Barcelone a effectué un véritable périple en bus (14 heures de trajet) pour rejoindre la Lombardie afin de disputer ce mercredi soir sa demi-finale aller de la Ligue des Champions contre l'Inter Milan. Pour passer le temps, les joueurs blaugrana se sont motivés en regardant Invictus dans la journée de lundi. Ce film réalisé par Clint Eastwood illustre la vie de l'équipe de rugby d'Afrique du Sud avant son succès lors de la Coupe du monde en 1995 après la fin de l'Apartheid. La saison passée, l'entraîneur de club catalan Pep Guardiola avait déjà motivé ses joueurs en leur montrant une séquence vidéo des temps forts de leur saison avec des extraits du film Gladiator, et ce juste avant la finale de la Ligue des Champions à Rome face à Manchester United (3-0). Milito, «Il Principe» c'est lui l Auteur d'un but et de deux passes décisives, Diego Milito, alias Il Principe, a été le grand artisan de la victoire intériste face au FC Barcelone (3-1). Le grand frère de Gabriel est enfin reconnu à sa juste valeur et a peut être gagné son ticket albiceleste pour le Mondial. De l'ombre à la lumière. Mieux vaut tard que jamais pour Diego Milito. A bientôt 31 ans, il les aura le 12 juin prochain, un jour donc après l'ouverture du Mondial en Afrique du Sud, l'attaquant argentin de l'Inter Milan s'est fait un nom sur la planète football, voire même un prénom. Alors que son frère cadet Gabriel, malgré des blessures à répétition, évolue depuis trois saisons au FC Barcelone, lui n'a découvert le très haut niveau que cette année avec le club lombard, quadruple champion d'Italie en titre. Après avoir bourlingué sa bosse dans des clubs de seconde zone comme le Real Saragosse ou le Genoa, enfilant certes but sur but, celui que l'on surnomme «il Principe» est arrivé dans le quasi anonymat chez les Nerazzurri l'été dernier pour la rondelette somme de 25 millions d'euros. Onéreux pour les plus sceptiques surtout pour un joueur plus au crépuscule de sa carrière qu'à l'orée. Mais aujourd'hui, ces derniers n'ont que des yeux de Chimène pour le numéro 22 de la formation de la Via Durini. Ce mardi, il a littéralement crevé l'écran face aux champions en titre catalans lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions (3-1). La soirée pourrie de Balotelli l Le jeune attaquant de l'Inter a encore fait parler de lui. Et encore une fois, ce n'est pas en bien. Le jeune Italien a jeté son t-shirt par terre (c'est Stankovic qui l'a ramassé) et s'est dirigé vers les vestiaires en fulminant. Des propos grossiers auraient d'ailleurs fusé envers les travées de San Siro en réponse à des sifflets qui auraient accompagné la prestation - et les ratés - du torrentueux buteur qui serait, selon la télé italienne, vexé par les déclarations post-match de son capitaine Javier Zanetti. L'Argentin aurait reproché à son jeune collègue d'avoir «ruiné la célébration de son équipe. Selon la télé italienne, Gabriele Oriali, dirigeant de l'Inter, se serait longuement entretenu avec Balotelli dans les vestiaires. Le jeune attaquant italien a été vivement critiqué par son entraîneur, encore une fois excédé par l'attitude de son joueur. «Les supporters ont vu la même chose que moi. L'équipe a tout donné, Milito et Pandev sont sortis avec des crampes, Chivu et Stankovic, qui sont entrés en jeu, ont tout donné aussi. Et puis on a vu Mario. Tous sont sortis morts. Et un autre pouvait faire davantage pour aider l'équipe. Maintenant, il jouera samedi et j'espère qu'il nous montrera qu'il est avec nous, qu'il a appris aujourd'hui. Les joueurs rentrent tous morts, et même moi aussi qui n'ai pas joué. Mais pas lui», s'est lamenté le technicien portugais.