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Suspense
Le chat et les pigeons (68e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 04 - 2010

Résumé de la 67e partie n Après le jardinier, Kelsey entame l'interrogatoire du personnel, personne ne put trouver de raison pour exercer un chantage sur miss Springer…
Elle (miss Vansittart) lui rappelait assez miss Bulstrode elle-même : enseignante jusqu'au bout des ongles. Et cependant, réfléchissait-il, miss Bulstrode possédait une qualité que miss Vansittart n'avait pas. II y avait chez miss Bulstrode un côté inattendu. L'inspecteur ne croyait pas qu'il pût jamais y avoir quoi que ce soit d'inattendu chez miss Vansittart.
Le jeu des questions et des réponses obéit à la routine. Miss Vansittart n'avait rien vu, rien remarqué, rien entendu. Miss Springer, estimait-elle, accomplissait admirablement son travail. Son comportement, certes, n'avait pas été dépourvu d'une certaine brusquerie, mais sans rien d'exagéré. Peut-être n'avait-elle pas une personnalité très attirante, mais ce n'était pas réellement nécessaire chez un professeur de sport. Il valait mieux, en fait, ne pas avoir des professeurs à la personnalité attirante. Il ne convenait pas d'exposer les élèves au risque d'affections trop passionnées pour les enseignantes. Miss Vansittart, ayant ainsi apporté à l'enquête une contribution nulle, se retira.
— Elle ne voit rien de mal, elle n'entend rien de mal et elle ne pense à rien de mal. Comme les trois singes, observa le sergent Percy Bond qui assistait l'inspecteur Kelsey.
— C'est à peu près ça, sourit Kelsey.
— II y a quelque chose chez les enseignantes qui me fiche la frousse, reprit Bond. Elles me flanquent les jetons depuis tout gosse. J'en ai connu une qui était une sainte terreur. Tellement chochotte et occupée à la ramener qu'on ne savait jamais ce qu'elle voulait nous apprendre ni où elle souhaitait en venir.
Eileen Rich fut le second témoin à comparaître. «Laide comme ça n'est pas permis», jugea Kelsey au premier abord avant de lui reconnaître une certaine séduction. II se lança dans la liturgie de ses questions, mais les réponses ne furent pas aussi ordinaires qu'il s'y était attendu. Après avoir expliqué que non, qu'elle n'avait rien entendu ou remarqué de particulier dans ce qu'on avait dit de miss Springer, ou dans ce que la victime avait elle-même pu dire, Eileen Rich lâcha une phrase que l'inspecteur n'avait pas prévue.
Il avait demandé :
— Autant que vous le sachiez, personne ne nourrissait envers elle de ressentiment personnel ?
— Oh ! non, répondit-elle avec vivacité. Ce n'était pas possible. Je pense que c'était son drame, vous savez. Miss Springer n'était pas quelqu'un que l'on puisse jamais détester.
— Tiens ! qu'entendez-vous au juste par là, miss Rich ?
— Je veux dire que ce n'était pas une personne que qui que ce soit pouvait avoir envie de supprimer. Tout ce qu'elle faisait, tout ce qu'elle était restait superficiel. Elle lassait les gens. Ils échangeaient souvent avec elle des propos très vifs, mais cela ne signifiait rien. Rien de profond. Je suis sûre qu'elle n'a pas été tuée pour elle-même, si vous voyez à quoi je pense.
— Je n'en suis pas tout à fait convaincu, miss Rich. (à suivre...)


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