Qui-vive Les services de sécurité israéliens étaient, ce jour, dimanche, en état d'alerte de crainte d'attentats après l'élimination, hier, samedi, dans un raid, de trois Palestiniens, dont un chef militaire du groupe radical Jihad islamique. Des renforts de police ont notamment été déployés pour des patrouilles le long de la «ligne verte» qui sépare la Cisjordanie du territoire israélien, afin de tenter d'empêcher des attentats, a-t-on ajouté de mêmes sources. Erez, le principal point de passage entre la bande de Gaza et le territoire israélien, était fermé, aujourd?hui, dimanche, empêchant des milliers de Palestiniens de venir travailler en Israël ou dans la zone industrielle voisine. Le Jihad islamique, responsable de nombreux attentats anti-israéliens, a réagi en avertissant que le raid israélien ne servirait qu'à le renforcer davantage dans sa lutte contre l'occupation israélienne. L'armée israélienne a précisé que l'opération menée visait des «responsables» du Jihad islamique impliqués dans des attaques anti-israéliennes dans la bande de Gaza. Sur un autre plan, l'homme d'affaires israélien, Elhanan Tannenbaum, a avoué avoir été impliqué dans un trafic de drogue avant son enlèvement à Dubaï par le Hezbollah chiite libanais, ont indiqué, aujourd?hui, les médias israéliens. Au cours de ses interrogatoires, M. Tannenbaum a reconnu s'être rendu à Dubaï pour un trafic de drogue organisé avec un ancien partenaire, Keis Obeid, un Arabe israélien réfugié au Liban et considéré comme un agent du Hezbollah, a précisé le quotidien Haaretz. Après son arrivée à Dubaï, l'homme d'affaires, un colonel de réserve de 57 ans, a été enlevé et transporté au Liban par le Hezbollah. Il est interrogé depuis sa libération à la fin janvier et son retour en Israël dans le cadre d'un échange de prisonniers. Le Hezbollah avait affirmé que M. Tannenbaum était un agent du Mossad, le service de renseignement israélien.