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Théâtre / Deux femmes à la conquête d'un homme
Souk Er'djal ou humour à volonté
Publié dans Info Soir le 29 - 04 - 2010

Scène n La générale de Souk Er'djal a été donnée, hier, à la salle El Mougar et ce, à l'initiative de l'Office national de la culture et de l'information (Onci).
Ecrite par Lamri Kaâouane et mise en scène par la comédienne Souad Sebki (elle y joue également), cette pièce, une comédie, s'articule autour du mariage dans la société algérienne et les obstacles que peuvent rencontrer les candidats aux épousailles, notamment la difficulté à laquelle est confrontée une femme pour trouver l'homme idéal.
La pièce, produite par l'association artistique Le théâtre de Mohamed-El-Yazid, met en scène trois personnages : Lamria, Djamila et l'homme.
Lamria est une vieille fille, alors que Djamila est une jeune et belle fille, prometteuse et pleine d'atouts. Toutes les deux, d'âge largement différent, sont célibataires et finalistes d'un concours de téléréalité. Elles vont se disputer le même homme. Tous les moyens sont bons pour l'atteindre.
Et c'est là, qu'une sorte de conflit ou plutôt de concurrence s'installe entre les deux femmes pour remporter l'homme, comme s'il s'agissait d'un trophée ou d'un jackpot.
Le sujet de la pièce tourne autour de cela. Pour réussir à avoir l'homme pour lequel elles ont concouru, elles doivent chanter, danser et même faire de la comédie.
Mais une fois la compétition finie, les deux femmes apprennent par une voix off, celle de l'animateur du jeu de la téléréalité, qu'aucune d'elle n'a remporté le «trophée».
Par le choix de ce thème, la pièce, même construite sur l'humour et le comique, se révèle sérieuse et pertinente, mettant alors le doigt sur une réalité : la société algérienne est confrontée à un phénomène qui, de décennie en décennie, a pris des proportions alarmantes, à savoir le mariage tardif. Et vouloir se marier à tout prix fait que nombreuses sont celles qui sont prêtes à conquérir un homme, qu'il soit beau ou laid, grand ou petit, vieux ou jeune, riche ou pauvre… L'essentiel est de se marier et de se «caser», comme on le dit dans le langage courant.
Souk Er'djal laisse voir un jeu certes simple et linéaire, mais complet et structuré. C'est une comédie qui, aérée et flexible, privilégie la transparence : les personnages ont plus de visibilité et de caractère. Et l'interprétation de chacun des comédiens est franche et convaincante. Plus de naturel et d'authenticité. Cela rend le jeu – celui-ci met en scène des tableaux délirants – plus aisé et crédible, divertissant et hilarant.
La pièce, même si c'est une fiction, revêt un réalisme manifeste, puisqu'elle s'inspire du quotidien de notre société. Loin d'être critique, caustique ou bien caricaturale, la pièce veut dresser un constat. C'est une peinture franche mais neutre : ici, il n'y a pas une quelconque prise de position. Le public constate et rit.


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