Pakistan - USA Des missiles tirés depuis des drones américains ont détruit, ce mardi matin, un campement présumé de combattants talibans et d'Al-Qaîda au Waziristan, au nord-ouest du Pakistan, faisant au moins 14 morts parmi les insurgés, selon des responsables de la sécurité.Il s'agit de la deuxième frappe dans cette région montagneuse depuis dimanche dernier, lorsqu'un drone américain avait tiré quatre missiles tuant deux insurgés. Bahreïn : espionnage Les autorités de Manama ont annoncé l'arrestation, dans la nuit de lundi à mardi, d'un Bahreïni accusé de lien avec un réseau d'espionnage qui agirait au profit de l'Iran, récemment démantelé au Koweït. Le gouvernement koweïtien a confirmé, le 3 mai dernier, que des personnes soupçonnées d'espionnage avaient été arrêtées, mais s'est abstenu d'accuser l'Iran d'être lié aux membres de ce réseau, comme l'a largement rapporté la presse koweïtienne. Philippines : violences Des rebelles communistes ont tué six personnes dont deux soldats et deux miliciens gouvernementaux et fait une dizaine de blessés, ce mardi matin, dans une embuscade tendue – au sud des Philippines – contre des soldats et des responsables électoraux au lendemain des élections nationales, a indiqué l'armée. Les élections nationales d'hier, lundi, visant à désigner un nouveau Président et de nombreux élus locaux, ont été marquées par des violences qui ont fait au total 10 morts. Israël : expulsion Les autorités israéliennes ont expulsé hier, lundi, un Palestinien vers la bande de Gaza, le troisième à être envoyé vers cette enclave en moins d'un mois, a indiqué l'association Waed de soutien aux prisonniers et aux ex-détenus palestiniens. Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, de nouvelles ordonnances de l'armée israélienne pourraient servir à déporter ou à arrêter des milliers de Palestiniens de Cisjordanie. Belgique : terrorisme Les huit prévenus de la filière belge d'Al-Qaîda ont été condamnés hier, lundi, par le tribunal correctionnel de Bruxelles, à des peines allant de 40 mois à 8 ans de prison. Malika El-Aroud, personnage phare de ce procès, a été condamnée à 8 ans de prison et 5 000 euros d'amende, pour avoir créé, dirigé et financé un groupe à visées terroristes. Pour les juges, El-Aroud s'est servie du site qu'elle avait créé pour repérer les utilisateurs les plus faibles et tenter de les endoctriner puis de les recruter pour participer au jihad prôné par Al-Qaîda.