Les habitants de la cité des 100-logements sociaux à Sidi Akacha, sise à quelques kilomètres seulement à l'ouest de la ville côtière de Ténès dans la wilaya de Chlef, n'arrivent plus à supporter les nombreuses difficultés qu'ils vivent au quotidien et qui sont liées, entre autres, à l'absence d'eau potable, à la dégradation des principales conduites des eaux usées et à l'inexistence de l'éclairage public dans leur quartier. «Pour ce qui est de l'alimentation de notre cité en eau potable, c'est un véritable calvaire que nous endurons : le réservoir, qui devait nous alimenter en eau, est tombé définitivement en panne en novembre 2009, soit une journée seulement après sa première mise en service par les autorités locales de la wilaya lors d'une cérémonie officielle à laquelle nous avions joyeusement tous pris part. Alors que nous croyions que le problème relatif à la panne en question allait être immédiatement prise en charge par les responsables compétents, celle-ci n'a fait l'objet, encore à ce jour, d'aucune réparation malgré les nombreuses plaintes que nous avons adressées à l'ensemble des autorités locales communales, y compris celles de la wilaya. Concernant les conduites principales des eaux usées dont dispose notre cité, elles ne fonctionnent presque plus et connaissent toutes de sérieuses dégradations à plusieurs niveaux. Cette odeur nauséabonde et insupportable que vous êtes en train de sentir, provient justement de ces mêmes conduites qui sont complètement remplies de boue et de déchets depuis des dizaines d'années. Outre cette odeur et cet environnement en état de dégradation avancée qui restent à l'origine de différentes maladies qui se déclarent de temps à autre touchant spécialement les enfants et les personnes âgées, les inondations causées par les pluies pendant les saisons hivernales provoquent à chaque fois d'importants dégâts à l'extérieur comme à l'intérieur de nos habitations respectives», déplorent des habitants de cette cité qui réclament, aussi, l'éclairage public dans leurs quartiers plongés dans le noir. A. H.