Initiative n Ce plan Orsec repose sur la solide expérience algérienne et le savoir-faire acquis à la faveur de la gestion de différentes catastrophes. Le ministre de la Solidarité nationale a indiqué, hier, que son département s'apprêtait à présenter au gouvernement un projet de plan d'intervention pour faire face à d'éventuelles catastrophes naturelles. «Les zones à haute sismicité, ainsi que celles connues pour être particulièrement inondables seront prises en compte dans notre plan», a précisé M. Ould Abbès, qui s'exprimait dans le cadre de la commémoration du 7e anniversaire du tremblement de terre de Boumerdès (21 mai 2003), laquelle a fait l'objet d'une conférence-débat au Forum d'El Moudjahid. Le ministre de la Solidarité nationale a expliqué que ce plan Orsec (organisation des secours en cas de catastrophe) repose sur la solide expérience algérienne et le savoir-faire acquis à la faveur de la gestion de différentes catastrophes, ajoutant que «l'expérience algérienne est reconnue dans le monde (Irak, Darfour, Sud Liban), au regard de la technicité et du professionnalisme des éléments prenant part aux actions de solidarité et de sauvetage». Il a estimé, en outre, qu'il y avait lieu de tirer profit de l'expérience d'autres Etats, saluant, dans la foulée, les pays qui ont manifesté leur soutien et leur solidarité lors de la survenue de catastrophes naturelles en Algérie. L'Algérie étant dans une zone sismique, particulièrement le nord du pays, selon les études des experts, M. Ould Abbès a insisté sur le fait que la mise en place d'un plan d'intervention rapide et efficace en cas de survenue de catastrophes naturelles, revêt une «importance capitale» dans la mesure où elle peut contribuer à la diminution des pertes pouvant être enregistrées. Evoquant les catastrophes naturelles qu'a connues l'Algérie de 1999 à ce jour, le ministre a mis en évidence le fait que l'Etat est intervenu à chaque fois avec des moyens humains et matériels colossaux pour venir en aide aux sinistrés. Il a insisté sur le fait que l'indemnisation des familles (par l'octroi du capital décès) ayant perdu l'un des leurs est un signe tangible du soutien à ces familles dans leur deuil, affirmant que «cet acte de solidarité n'existe pas ailleurs». S'exprimant sur le récent séisme ayant frappé la wilaya de M'sila, M. Ould Abbès a indiqué que 1 200 tentes ont été distribuées aux sinistrés, ajoutant que des psychologues ont été, en outre, dépêchés pour assister la population. R. N.