Un colloque international sur la gestion des collectivités locales s'est tenu à l'université de Blida mais sans la présence des principaux concernés, à savoir les présidents d'apc et les chefs de daïra. «même les secrétaires généraux manquaient à l'appel, dénotant le peu d'intérêt accordé à l'événement», assure un des organisateurs, précisant que les invitations avaient été envoyées à tout le monde. Le Maroc, la Jordanie et la Tunisie ont été représentés par des conférenciers qui ont fait état de leurs expériences respectives dans la gestion des collectivités, faisant même ressortir la chance de l'Algérie de disposer de richesses permettant de mieux gérer les projets de développement. Malheureusement, les assemblées élues algériennes ne disposent pas de représentants ayant des connaissances suffisantes dans les stratégies de développement. Beaucoup de moyens financiers s'«égarent» dans des projets qui ne tiennent pas la route, occasionnant des déficits multiples. Ahmed Cherifi, responsable au niveau de ces journées d'étude, précise : «Nous avons débattu plusieurs questions relatives à la gestion des collectivités afin d'identifier l'ensemble des défis auxquels font face les collectivités locales.» A. M.