Information n Djaffar Abdelaziz, spécialiste en électrotechnique au sein de l'ifeg de Blida, explique que nos appareils dépensent de l'énergie lorsqu'ils sont en veille. «Même si la puissance électrique d'un appareil en veille est relativement faible, les veilles accumulées jouent sur vos factures. La centralisation sur un bloc multiprise permet de contrôler et de réduire fortement ces consommations électriques.» Le prix trimestriel des appareils en veille atteindrait les 487,5 Da. En veille, la Chaîne Hi-Fi consomme une énergie quotidienne de (0 à 414 Wh), la télévision (90 à 234 Wh), le magnétoscope (115 à 437 Wh), le démodulateur et l'antenne satellite (252 à 270 Wh). Pour le lave-linge, ce spécialiste rappelle que les lessives à basse température (30 à 40°C) consomment trois fois moins d'énergie qu'un cycle à 90°C. Il conseille de laver de préférence à machine pleine. Le chauffage devrait être adapté aux températures de confort selon les pièces «au-delà de 19°C, chaque degré supplémentaire représente environ 7% de dépense supplémentaire». Pour sa part, le petit guide de la famille économe de l'Aprue parle aussi de la consommation cachée des appareils électroniques en mode veille ou stand-by qui représente plus de la moitié de leur consommation. «Elle représente en moyenne 10% de votre facture d'électricité.» Cependant, il conseille, pour au moins réaliser 300 DA/an d'économie, d'éteindre avec le bouton plutôt qu'avec la télécommande, d'utiliser des multiprises munies d'un interrupteur et ne jamais laisser le chargeur du téléphone portable branché à vide. Maâmar Kaïs, chef du service technique et de pédagogie au sein de l'Ifeg, conseille de prévoir l'électroménager qui tient à long terme. «un appareil performant un peu plus cher à l'achat est vite rentabilisé et peut vous faire gagner de l'argent à la consommation. La loi va obliger les industriels à mettre des sticks de différentes couleurs qui indiquent la consommation de l'électricité. C'est à l'initiative de l'Aprue qui a cette volonté d'avancer dans les idées de l'économie de l'énergie. Il faudrait donc qu'il y ait une certaine culture des consommateurs», a-t-il souligné, nous révélant que «l'Ifeg a une station solaire opérationnelle depuis 5 ans qui alimente le dortoir des stagiaires et la cuisine en énergie photovoltaïque. Même si nous sommes de la Sonelgaz, nous essayons de varier notre consommation en énergie propre et non polluante». S. L.