n Le Président équatorien Rafael Correa a rappelé, hier, son ambassadeur en Israël afin de protester contre le raid militaire mené par Israël. Le gouvernement équatorien a en outre lancé un appel «à l'arrêt immédiat de tout acte de violence», tout en exigeant «une enquête complète et exhaustive de l'attaque». Auparavant nombre de pays d'Amérique latine ont condamné l'assaut meurtrier d'Israël contre un bateau turc faisant partie de la flottille humanitaire internationale qui se rendait à Gaza. En tête, Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l'Equateur et le Salvador, membres de la gauche antilibérale latino-américaine, ont fermement réagi. D'autres pays d'Amérique latine ont réagi, comme le Salvador, l'Uruguay ou le Pérou, qui a condamné un acte «très grave» et demandé à Israël de garantir le libre flux d'aide humanitaire vers Gaza. Par ailleurs, plusieurs pays européens ont demandé des explications aux ambassadeurs israéliens. C'est le cas notamment de la Turquie, de Chypre et de la Grèce. Les deux seuls pays arabes entretenant des relations diplomatiques avec Israël, à savoir l'Egypte et la Jordanie, ont convoqué les ambassadeurs israéliens en poste dans leurs capitales respectives. Des manifestants jordaniens ont même appelé hier à l'expulsion de l'ambassadeur israélien d'Amman et au rappel de l'ambassadeur jordanien à Tel-Aviv.