Animation n Une soirée andalouse réservée uniquement aux parents d'élèves a été organisée vendredi à l'Ecole nationale des impôts (INI) de Koléa (Tipasa) par l'association musicale et culturelle Dar El-Gharnatia. «Cette soirée a été dédiée aux parents pour qu'ils puissent apprécier le travail accompli par leurs enfants durant toute l'année», nous dit le président de l'association, Boualem Kherrous. Cette soirée, organisée à l'occasion de la cérémonie de clôture de l'année musicale, a vu la participation des 7 classes, à savoir, la chorale, l'initiation A et B, l'élémentaire A et B et la classe moyenne «parents». Une forte présence de parents a été enregistrée. Pour le vice-président de l'association, Norredine Labri, «l'organisation d'une belle soirée comme celle-ci, en l'honneur des parents, incitera beaucoup de citoyens à inscrire leurs enfants l'année prochaine. La formation, tout d'abord, des enfants de 6 et 7 ans (dans la chorale) pour chanter le répertoire andalou promet un avenir assuré de ce patrimoine immatériel». Le poète, chercheur et écrivain, doyen de la culture et de la recherche de la wilaya de Tipasa, cheikh Slimane Ananai, l'un des membres fondateurs de l'association, était, comme de coutume, au rendez-vous des activités, qu'elles soient locales, régionales ou nationales juste pour encourager cette grande institution. «J'ai eu la chance aujourd'hui de me remémorer l'époque vécue par notre grande maison Dar El-Gharnatia, que je considère comme l'une des meilleures institutions éducatives et culturelles dirigée par des maîtres qui ont compris que la musique et la poésie sont les bases de toute civilisation digne de ce nom et, c'est pour cela que je ne saurais taire mon admiration pour les professeurs mais aussi pour leurs élèves.» Armés de leurs caméscopes, appareils photo ou encore leurs portables multimédia pour immortaliser les scènes, les parents n'auraient pour rien au monde, raté les représentations de leurs enfants. Farah Rabahi est venue remplacer ses parents absents pour encourager ses sœurs Yasmine et Zineb qui sont en classe de chorale, affirme-t-elle fièrement. «Elles ont très bien chanté. Cela m'honore de voir mes deux sœurs présenter une merveille musicale sur scène.» Sa cousine Sarah Bédjaoui, une invitée de Blida, l'interrompt pour dire : «J'aurais souhaité être à leur place. C'est merveilleux.» Aux anges, les enfants «artistes» étaient heureux d'être applaudis par leurs familles et leurs parents. Brillante collégienne avec plus de 17 de moyenne, Narimène Hadji,13 ans, a été tout aussi brillante sur scène que dans sa classe. Elle joue à merveille de trois instruments musicaux (le violon, la mandoline et le luth) et ce, grâce à sa mère professeur de musique au sein de l'association Dar El-Gharnatia et dans un établissement scolaire. «J'ai voulu montrer tout mon savoir-faire et je le ferai toujours car en plus de futur médecin, je voudrais être chanteuse d'andalou en parallèle», nous dit-elle sous les regards admiratifs de sa tante et de ses parents.