Rapport n Le groupement de bureaux d'études algéro-français, chargé de l'étude du glissement de terrain de la commune de Aïn El-Hammam, a présenté, lundi dernier, ses conclusions devant les membres de l'exécutif de wilaya. Conclusions que nous avions déjà rapportées dans notre édition du 7 mai. Rappelons que l'étude qui a porté sur 262 ha a confirmé que la zone de glissement est circonscrite à 10 hectares dont seulement 2 ha sur la zone urbanisée, le reste étant des falaises sur le boulevard colonel-Amirouche et la rue Bounouar. Cette partie de la ville est classée zone rouge et est donc inconstructible. Des travaux d'urgence y ont déjà été réalisés, tels la réalisation de murs de soutènement, le drainage des eaux pluviales, la réfection des réseaux souterrains (AEP assainissement) pour éviter les rejets en surface. Pour rappel, la ville de Aïn El-Hammam a été divisée en trois zones. La première, classée rouge, englobe les rues colonel-Amirouche et Bounouar. Cette partie est inconstructible. La deuxième classée orange et qui représente environ 60% de la zone étudiée, ne présente pas de signe d'instabilité visuelle. Sa pente est supérieure à 25° donc forte ce qui la rend vulnérable. Le directeur de l'urbanisme que nous avions rencontré en mai dernier, nous avait déclaré que toute construction sur cette partie sera soumise à des conditions en matière d'urbanisme dont une étude ponctuelle du sol (y compris pour le particulier), la hauteur des infrastructures sera limitée à R+1 et les travaux de terrassement doivent se faire entre mars et septembre avec un soutènement immédiat pour éviter toute instabilité du site en hiver. Enfin, la troisième zone, classée verte, concerne la Zhun de Aïn El-Hammam. Toute construction sur cet espace doit se conformer aux instruments d'urbanisme (étude du sol, terrassements entre mars et septembre avec soutènement immédiat…). Un important programme de logements est d'ailleurs projeté sur cette partie dans la perspective d'une nouvelle réorientation du développement de la ville de Aïn El-Hammam vers sa partie sud-est en direction d'Abi Youcef et d'Aït Yahia. Il est à noter que lors de la présentation du rapport, lundi dernier, le wali a émis des réserves quant au classement de certaines parties de la ville comme zone à constructibilité faible ou moyenne. Il dira qu'il est préférable d'interdire toute construction sur ces parties pour éviter de reproduire les erreurs du passé qui ont abouti à des constructions sur un terrain mouvant. Il est à noter que le groupement de bureaux d'études a proposé comme solution la démolition de tout le cadre bâti sur le boulevard colonel-Amirouche. Le wali, qui ne partage pas cet avis, a demandé aux experts de lui transmettre plusieurs variantes (démolition totale, démolition partielle, maintien du cadre bâti…) avec estimation des travaux. Il est à noter que l'estimation qui a été faite par le bureau d'études, et qui n'a pas été communiquée à la presse, serait très élevée. Selon le wali, le coût de la stabilisation des deux hectares équivaudrait aux travaux de construction d'une nouvelle ville. Lutte contre la criminalité urbaine 97 opérations coup-de-poing l Les éléments de la police de la wilaya de Tizi Ouzou ont effectué, durant le mois de mai écoulé, pas moins de 97 opérations coup-de-poing dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine. Selon un communiqué rendu public par la cellule de communication de la sûreté de la wilaya, «ces opérations préventives, qui ont pour finalité d'assurer une présence permanente (de la police) sur le terrain et de veiller à la sécurité des personnes et des biens, ont ciblé les quartiers sensibles, les lieux publics, la gare routière et les cafés maures». Au total, 94 points ont été ciblés. Les 97 opérations préventives menées durant le mois de mai se sont soldées par l'interpellation de 18 personnes sur 363 individus soumis au contrôle. Les mis en cause ont été présentés au parquet pour, notamment, «port d'armes prohibées et détention de stupéfiants». 4e art Premières journées du théâtre méditerranéen n Le 4e art sera à l'honneur à Tizi Ouzou du 20 au 23 de ce mois. A l'initiative de l'association Tarwa n'Gaya et de la direction de la culture, la wilaya accueillera les premières journées du théâtre méditerranéen à la maison de la culture Mouloud-Mammeri. Les amoureux du quatrième art pourront découvrir des pièces des deux pays du bassin méditerranéen, à savoir, l'Italie qui participera avec Sloj Machine et la Lituanie avec la pièce Antigone. L'Algérie sera représentée par l'association M'barek-Aït Meguellet. Pour la clôture il est prévu une pièce intitulée Méditerranée qui sera jouée par des acteurs des trois pays l'Algérie, la Lituanie et l'Italie. Il est vrai que le programme est maigre que ce soit en terme de participation des pays du bassin méditerranéen ou du nombre de pièces programmées. Souhaitons que les prochaines éditions soient beaucoup plus consistantes. Auto-écoles / Circuits d'examen La défaillance des APC et de la direction des transports La wilaya de Tizi Ouzou ne dispose d'aucun circuit d'examen qui réponde aux normes prévues. Les candidats sont souvent examinés dans des conditions qui ne permettent même pas d'évaluer leur maîtrise du véhicule car ne pouvant atteindre le minimum de 60 km/heure exigé. Par ailleurs, en sus du trac de l'examen, les candidats sont contraints d'attendre leur tour sous un soleil de plomb ou sous la pluie faute d'espace adéquat leur offrant un minimum de confort. Le circuit d'examen de la ville de Tizi Ouzou est un petit espace situé sur une station de fourgons encombré par le véhicule de transport de voyageurs. Selon le directeur des transports, les APC sont tenues de dégager des circuits d'examen adéquats, car ce sont les communes qui perçoivent les impôts des auto-écoles. La direction des transports, qui peut intervenir en interdisant le déroulement de l'examen dans des circuits qui ne répondent pas aux normes, a choisi de fermer les yeux et de laisser faire…