Résumé de la 114e partie n Adam est dans le pavillon des sports. Soudain, apparaît Julia Upjohn venue récupérer sa raquette et celle de Jennifer Sutcliffe... Adam resta seul à contempler le pavillon. — Que diable pouvait-il bien y avoir ici ? murmura-t-il pour lui même. — Seigneur Dieu ! s'étrangla Jennifer en laissant de surprise Julia lui administrer un passing-shot gagnant. Voilà maman ! Les deux jeunes filles se tournèrent vers une Mrs Sutcliffe survoltée qui, guidée par miss Rich, arrivait à grands pas, gesticulante. — Encore des histoires, je suppose, soupira Jennifer, résignée. C'est à cause du nouveau meurtre. Tu en as de la veine, toi, Julia, que ta mère se promène tranquillement dans un autocar en plein Caucase ! — II me reste quand même tante Isabel. — Les tantes ne s'inquiètent pas de la même manière... Bonjour, maman ! — Viens emballer tes affaires, Jennifer. Je te ramène avec moi. — A la maison ? — Oui. — Mais... pas pour toujours ? Pas pour de bon ? — Si ! — Mais ce n'est pas possible ! Enfin, maman... Mon tennis a fait des progrès formidables... J'ai de grandes chances de gagner les simples, et Julia et moi nous pourrions gagner les doubles, encore que je sois là moins sûre. — Tu vas rentrer à la maison avec moi aujourd'hui même. — Mais pourquoi ? — Ne pose pas de questions. — J'imagine que c'est parce que miss Springer et miss Vansittart ont été assassinées, mais personne n'a encore tué une seule élève. Et je suis sûre que personne n'en a envie. Et puis la fête des sports est dans trois semaines. Je suis persuadée que je gagnerai le saut en longueur, et j'ai de bonnes chances au 60 mètres haies. — Ne discute pas avec moi, Jennifer. Tu rentres à la maison avec moi aujourd'hui. Ton père y tient. — Mais, maman... Sans cesser d'argumenter, Jennifer prit la direction du bâtiment principal à côté de sa mère. Soudain, elle s'arrêta et courut vers le court de tennis : — Au revoir, Julia. Maman a l'air d'avoir une frousse terrible. Et papa aussi, apparemment. C'est rageant,non ?... Au revoir, je t'écrirai. — Moi aussi, je t'écrirai. Et je te raconterai tout ce qui se passe. — J'espère que ce n'est pas Chaddy qui se fera estourbir la prochaine fois. Je préférerais que ce soit Mlle Blanche, pas toi ? — Si ! C'est d'elle qu'on pourrait le mieux se passer. Dis-moi, tu as remarqué la tête que faisait miss Rich ? — Elle n'a pas dit un mot. Elle est furieuse que maman soit venue me chercher. — Elle arrivera peut-être à la faire changer d'avis. C'est un dragon, quand elle s'y met, non ? Il n'y en a pas deux comme elle. — Elle me rappelle quelqu'un, dit Jennifer. (à suivre...)