Après la décision du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Abdolmalek Righi, le chef du mouvement sunnite iranien Joundallah, accusé d'avoir mené de nombreuses actions armées dans la province iranienne du Sistan-Balouchistan, a été pendu ce dimanche matin. Le procès s'est déroulé à huis clos et aucune information n'avait été donnée sur son déroulement. Les autorités avaient également décidé de juger Abdolmalek Righi à Téhéran et non dans la province de Sistan-Balouchistan. Le chef du groupe armé contre-révolutionnaire de l'est du pays était accusé de vol armé, d'attentats, d'attaques armées contre les forces armées et de l'ordre. Il a été condamné à mort par un tribunal révolutionnaire de Téhéran, après avoir été reconnu comme étant «Mohareb» (ennemi de Dieu) et «corrupteur sur Terre» pour avoir été responsable de 79 actions criminelles. Le groupe terroriste Joundallah, dirigé depuis 2003 par Abdolmalek Righi, est responsable de 35 enlèvements d'Iraniens et d'étrangers et d'avoir assassiné 154 membres des forces de l'ordre ou des gens ordinaires innocents et d'avoir blessé 320 personnes. Selon le texte d'accusation, Abdolmalek Righi était lié aux membres des services de renseignement étrangers, notamment les agents des services de renseignement américains et du régime sioniste, ainsi qu'avec des agents des services de renseignement de certains pays arabes. «Le condamné a accepté le verdict et a demandé la grâce qui lui a été refusée par le chef de l'autorité judiciaire», a indiqué une source judiciaire.