Spéculation n Même si Rabah Saâdane n'a pas encore pris de décision quant à son avenir à la tête de la barre technique des Verts, on évoque, ça et là, sa succession. Plusieurs noms ont été cités dont celui de Rabah Madjer. A près avoir passé au peigne fin le parcours des Verts au Mondial, l'heure est désormais aux conclusions. Le premier constat tiré des différentes interventions notamment, celles des spécialistes en matière de football, c'est que les avis sont partagés sur le maintien ou non de Rabah Saâdane comme sélectionneur national. Certains prônent la stabilité qu'ils qualifient de gage de réussite alors que d'autres réclament le changement allant jusqu'à proposer le nom du futur patron des Verts. Beaucoup parmi nos techniciens, anciens joueurs et même parmi la population, voient en l'un des héros de Gijon, Rabah Madjer, l'homme de la situation. Pour eux, l'équipe d'Algérie est déjà en place puisqu'elle vient de sortir d'une grande compétition planétaire et qu'il faudra seulement trouver un remède au problème de l'attaque et le tour est joué. Certes, le travail de sélectionneur ne se limite pas à cela mais un personnage comme Madjer au vécu footballistique considérable pourrait amorcer ce déclic tant attendu dans le compartiment offensif avec peut-être une vision plus juste dans les choix des joueurs et leur façon de jouer l'offensive. Néanmoins, nous n'en sommes pas encore là puisque nous ne savons pas encore si Saâdane sera reconduit sachant que son contrat expire dans 24 heures et que Madjer ne semble pas faire l'unanimité au sein du bureau fédéral. Selon une source crédible de l'instance fédérale, le président de la FAF ne serait pas du tout favorable à l'idée de solliciter Madjer pour le remplacement de Saâdane. Les amateurs de football en Algérie savent qu'il y a un antécédent entre les deux parties depuis leur collaboration, Raouraoua alors président de la FAF et Madjer sélectionneur national lors de son deuxième passage à la tête des Verts en 2001. Depuis les deux hommes ne se «sentent» plus et la possibilité de les revoir ensemble pour mener à bon port le football algérien relève de l'utopie puisque notre source nous a révélé que Raouraoua aurait confié à certains de ses proches que tant qu'il préside la FAF, Madjer n'aura aucune chance de driver l'Equipe nationale. Le numéro un de la bâtisse de Dély Ibrahim persiste et signe en déclarant discrètement qu'il défendra sa position jusqu'à son dernier souffle. Si cette attitude du premier responsable du football algérien venait à se confirmer, il serait presque certain, qu'à défaut du maintien de Saâdane qu'on donne avec persistance à la tête de la sélection des Emirats arabes unis, c'est un entraîneur étranger qui sera à la tête ses Verts. D'ailleurs, on évoque même les noms du Suédois, Sven Goran Eriksson, les Argentins Hector Cuper et José Pikerman, du Français Philippe Troussier et le Bosniaque Mehmed Bazdarevic, mais sans pour autant confirmer le stade des pourparlers avec eux. A moins d'un autre nom et dont le dossier est déjà ficelé par le président qui laisse libre cours aux spéculations.