Mesure n Le gouvernement a décidé de revoir à la hausse les pensions et les allocations de retraite de 1 909 236 travailleurs. Cette revalorisation sera effective à partir du mois en cours, avec un effet rétroactif à compter du 1er mai 2010. C'est ce qu'a annoncé Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, jeudi à l'issue de la session plénière du Parlement qui a été consacrée, outre au secteur du Travail, à ceux de l'Enseignement supérieur, de la Solidarité et de la Famille, de l'Energie et des Mines, du tourisme et de la communication. «L'impact financier de cette augmentation est de 10, 64 milliards», a révélé M. Louh, rappelant que cette décision entre dans le cadre de la revalorisation annuelle de la retraite en vue de préserver l'équilibre financier de la Caisse nationale de réserves (CNR). En effet, l'augmentation en question a été de 5% l'année dernière. Autrement dit, elle a été relevée de deux points seulement. «On a pris un certain nombre de dispositions dans la loi de finances 2010 et celle prévue en 2011 pour essayer d'augmenter les budgets des Caisses de la sécurité sociale notamment la Caisse nationale des retraités», a-t-il ajouté, rappelant également la décision prise par le chef de l'Etat concernant la création du fonds national de réserve à la retraite et de fixer un taux de 2% de la fiscalité pétrolière pour préserver l'équilibre financier de la CNR. De son côté, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé, en marge de la session plénière de l'APN, la confection prochainement de la première cellule photovoltaïque et la mise en place de «lasers» qui permettront de développer les opérations de recherche. M. Harraoubia a, en outre, déclaré que son département a mis en place des réseaux qui permettent à toutes les compétences nationales que ce soient celles qui sont en Algérie ou celles qui se trouvent à l'étranger de se rapprocher et de travailler ensemble sur les thèmes de recherches programmés par le Centre national de recherche. «Nous dirigeons sur place une dizaine de réseaux à travers lesquels nous faisons participer les compétences implantées à l'étranger et nous développons aussi un certain nombre d'applications au niveau de plusieurs laboratoires de recherche», dira-t-il en rappelant que son département a mis un certain nombre de dispositions et mécanismes dans le nouveau statut de l'enseignant et du chercheur, permettant à ces compétences de retourner au pays, à défaut de pouvoir y participer. S'agissant du nombre de chercheurs exerçant à l'étranger et qui participent à l'élaboration des thèmes de recherches nationaux, le même intervenant a affirmé que le chiffre dépasse 800 chercheurs. A noter, par ailleurs, que lors de cette session parlementaire il y avait l'intervention de quatre autres ministres, à savoir Youcef Youssefi, Saïd Barkat, Smaïl Mimoun et Nacer Mehal, respectivement ministres de l'Energie et des Mines, de la Solidarité nationale, du Tourisme et de la Communication. Ces intervenants ont promis de prendre en charge les préoccupations soulevées par les députés dans leurs domaines respectifs.