Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a contesté les critiques sur les retards pris par le Brésil dans la construction ou la rénovation de ses infrastructures pour le Mondial-2014. «Je reviens maintenant de la Coupe du monde (de football) en Afrique du sud, et on commence déjà à dire: où sont les aéroports brésiliens ? Où sont les stades brésiliens ? Où sont les trains brésiliens ? Où sont les métros brésiliens ? Comme si nous étions une bande d'idiots qui ne savaient pas faire les choses ni définir les priorités», a dit Lula. Le président brésilien a assuré que son pays aura un système intégré de transports, avec de bonnes routes, de bons transports par train et bateau. La presse brésilienne a affirmé que «tout manque pour 2014», en rapportant les critiques du secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke. Ce dernier a déclaré qu'il fallait construire des stades, des aéroports, des routes et résoudre les problèmes de logement. Jusqu'à présent, la Fifa a approuvé six des douze villes qui accueilleront des matches du Mondial. Le stade de Morumbi à Sao Paulo, la plus grande ville du pays, a été écarté faute de garanties financières sur sa modernisation et les retards dans la rénovation du mythique Maracana de Rio sont aussi un sujet de préoccupation.